Sorti en décembre 2016 aux États-Unis, mêlant des scènes de fiction et des interventions d’historiens, cet excellent film documentaire fait la vérité sur la guerre de Vendée et des atrocités commises sur des innocents au nom de la Révolution française. Les cahiers de doléances de la Bretagne, du Maine, de l'Anjou ou du bas Poitou témoignent de l'hostilité de la paysannerie à l'égard des survivances du système féodal, de même que l'élection de députés patriotes, que confirment les violences antiseigneuriales de la Grande Peur ou les violences répétées contre les aristocrates et leurs demeures en 1790 et en 1791. Le 17 décembre, les dernières troupes anglaises et émigrées évacuent l'île[283]. La guerre franco-française de quarante ans. "Pertes militaires, 1792-1830". Bien que mal mené, le raid républicain empêche cependant les Blancs de tenter un second assaut contre Nantes. Or, pour lui, la question se pose « de savoir quelle est la nature de la répression mise en œuvre par les révolutionnaires »[411]. Les Vendéens poursuivent ensuite leur route en direction du nord. Essai sur la violence révolutionnaire 1789-1794, paru en 2000 aux éditions Gallimard, qualifie les exactions commises à l'encontre des vendéens de crime contre l'humanité : « Les souffrances infligées à la population vendéenne après la fin des combats et sans aucune relation avec les nécessités militaires constituent un crime sans équivalent dans l'histoire de la Révolution française, crime que l'on peut qualifier, aujourd'hui, de crime contre l'humanité et que la tradition républicaine, peu soucieuse de revendiquer cet épisode sans gloire de son moment inaugural, a longtemps occulté ou nié »[415]. A las órdenes del general Marcé, comisionado por la Convención para aplastar la revuelta, una columna de 2.200 soldados, 100 jinetes, equipada con 8 cañones, intenta cruzar la zona rebelde de La Rochelle a Nantes. Le second prévoit la déportation hors du territoire français de tout prêtre réfractaire sur la simple demande de 20 citoyens. De même, parmi ceux qui ont refusé d'adhérer à la thèse du génocide, on compte le Gallois Julian Jackson, professeur d'histoire moderne à l'université de Londres[403], l’Américain Timothy Tackett, professeur à l'université de Californie[404], l’Irlandais Hugh Gough, professeur à l'université de Dublin[405], les Français François Lebrun, professeur émérite d'histoire moderne à l'université de Haute-Bretagne-Rennes II[406], Claude Langlois, directeur d'études de l'École pratique des hautes études, directeur de l'Institut européen en sciences des religions et membre de l'Institut d’Histoire de la Révolution française[407], Paul Tallonneau[408], Claude Petitfrère, professeur émérite d'histoire moderne à l'université de Tours[409] ou Jean-Clément Martin, professeur à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne[410]. Telle histoire tient beaucoup de place, en fonction des soutiens dont elle dispose, dans les médias comme dans une partie de la presse. Puis, une nouvelle période de calme relatif s'engage à l'automne[223]. Il reprend ainsi sans distance critique le discours des thermidoriens à la recherche de boucs-émissaires afin de faire oublier leur propre orientation avant la chute de Robespierre, et de se débarrasser d’une partie des Montagnards devenus encombrants[429]. En mai 1791, l'Assemblée constituante prend un décret sur la liberté des cultes autorisant le culte réfractaire, mais cette tolérance ne satisfait aucun camp, et les positions se durcissent. Au début de l'année 1796, Charette tente une expédition en direction de l'Anjou afin de pousser Stofflet à le rejoindre dans la guerre, mais il est surpris à La Bruffière et à Tiffauges les 3 et 4 janvier et ses troupes sont complètement mises en déroute[306]. En outre à Rennes, le tribunal criminel condamne à mort 76 hommes et 11 femmes, 80 personnes reçoivent diverses peines, et 331 sont acquittés[147]. Otros no hablan de genocidio, pero destacan el elevado número de civiles asesinados por las tropas republicanas, entre los que había también mujeres y niños. Le 2 janvier, le général Haxo peut lancer son offensive contre Noirmoutier avec 6 000 hommes. Le « soulèvement est d'autant plus exaspéré que la violence joue un rôle déterminant dans la constitution de cette identité » : violence de la misère, violence de jeunes hommes attachés à faire respecter leur honneur, violence collective contre le mauvais seigneur qui abuse de ses privilèges féodaux[15]. Le 3 novembre, ils prennent d'assaut Fougères. Les Vendéens décident alors de traverser la Loire avec l'espoir d'insurger la Bretagne et le Maine et d'obtenir un débarquement de troupes britanniques en s'emparant d'un port sur les côtes de la Manche. Rassemblée à Cholet après sa défaite à Nantes, la « Grande Armée » contre-attaque avec 25 000 hommes. Aux côtés du maire Baco de la Chapelle, le général Canclaux, chef de l'armée des côtes de Brest, réunit 3 000 hommes de ligne et cavaliers, auxquels s'ajoutent 2 000 volontaires, 5 000 gardes nationaux et 2 000 ouvriers employés à la réparation des armes, soit un total de 12 000 hommes, contre les 15 000 de l'armée du Bas-Poitou et du Pays de Retz commandés par Charette sur la rive gauche de la Loire et les 18 000 de la « Grande Armée » sur la rive droite, menés par Cathelineau. À Sainte-Christine, où la guerre laisse la population très divisée, les élites commerçantes traditionnelles sont évincées par des hommes de la terre et la noblesse, qui investit des fonctions qu'elle dédaignait auparavant. Une deuxième vague de réfugiés a lieu d’août 1793 à janvier 1794. Craignant que de nombreux agents royalistes se trouvent dans leurs rangs, les représentants en mission Francastel, Garrau et Hentz prennent un arrêté, le 20 février 1794, les éloignant de vingt lieues (80 km) de la zone des combats sous peine d'être considérés comme rebelles et traités comme tels. Il a été inventé par Gracchus Babeuf en 1795 et décrivait l'extermination de 117 000 fermiers de Vendée. À la tête d'une petite armée, ce dernier fond sur Parthenay le 25 juin, puis il s'empare de Châtillon, la capitale des insurgés, le 3 juillet. [28]​ El domingo siguiente, la protesta se extiende. En janvier, il signe la paix avec le général Willot, mais l'accord, jugé trop conciliant, est dénoncé par Hoche[304],[305]. Pour ce faire, il puise dans les documents d'époque des passages tirés des discours, proclamations, lettres ou rapports laissés par plusieurs personnalités révolutionnaires, qu'il interprète comme l'aveu de volontés génocidaires. Par un hasard du calendrier, le député Lasource rend un rapport le lendemain sur l'Association bretonne d'Armand Tuffin de La Rouërie. Il est cependant rejoint à Montaigu et mis en déroute. La Vendée et encore la Vendée, voilà le chancre qui dévore le cœur de la République. Le 20 novembre, l'armée républicaine lance alors une attaque générale sur Dol. La garnison de l'île a entretemps été renforcée, passant de 1 000 à plus de 6 000 hommes, et les Anglais commencent à manquer d'eau[280]. Affaibli par des désertions au sein de ses troupes, Boulard abandonne cependant le bourg le 17 mai et se replie une nouvelle fois sur La Mothe-Achard[99]. Les évêques des quatre départements révoltés émigreront. C'est la première fois qu'une proposition de loi est cosignée par des députés UMP et FN sous la XIVe législature. Habitantes de la Vandea: aproximadamente 170.000 muertos en total (75-80% monárquicos y 20-25% republicanos). Dans les villes, et en particulier à Nantes, environ 15 000 personnes sont fusillées, noyées ou guillotinées sur ordre des représentants en mission et des commissions militaires révolutionnaires, tandis que dans les campagnes environ 20 000 à 50 000 civils sont massacrés par les colonnes infernales, qui incendient au passage nombre de bourgs et de villages. Sabedores del interés estratégico de defender esta plaza, los republicanos concentraron 4.000 hombres y 5 cañones. Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière. Cholet n'est resté que deux heures aux mains des Vendéens, néanmoins, l’événement retentit jusqu'à Paris et provoque la colère du Comité de salut public qui menace Turreau. Jean-Clément Martin, « Un génocide ? Sans aucune déclaration de guerre, Charette attaque et prend par surprise le camp des Essarts le 25 juin[260]. Rejoint par seulement 400 hommes et par Sapinaud, il attaque sans succès Chemillé, puis perd son quartier-général de Neuvy-en-Mauges[308],[310],[311],[312]. Plus récemment, l'article 6 du statut de la Cour pénale internationale définit le crime de génocide, qui se distingue par l'intention d'extermination totale d'une population, d'une part, la mise en œuvre systématique (donc planifiée) de cette volonté, d'autre part. L'armée d'Anjou de Stofflet et l'armée du Centre de Sapinaud ne rompent quant à elles pas le traité[262],[263]. Sortie de Nantes, la colonne de l'armée de Mayence et de Brest reprend Montaigu, Clisson et Saint-Fulgent sans rencontrer de résistance, puis elle bat les Vendéens de d'Elbée et Bonchamps à Treize-Septiers le 6 octobre. Inquiets pour leur salut, de nombreux paysans préfèrent continuer à s'adresser aux prêtres réfractaires[20]. Dans le même ordre d'idées, Louis Marie Clénet, considère que les guerres de Vendée ont fait 200 000 morts vendéens (dont 40 000 pour les colonnes infernales de Turreau)[353]. Le 15 janvier, l'adjudant-général Travot lui inflige une nouvelle défaite à La Créancière, près de Dompierre[304]. Cette décision prive le clergé catholique des moyens financiers lui permettant de remplir son rôle traditionnel d'assistance à une population pauvre. D'autres régions de France ont vu le développement d'insurrections (royalistes ou fédéralistes) contre la Convention en 1793. L'usage de ces peaux est inconnu et l'opération reste marginale soulevant, un an plus tard, des critiques de la part des révolutionnaires angevins[172]. Le 17 novembre, les républicains se déploient à Antrain et à Pontorson pour barrer la route aux Vendéens revenus de Granville. De son côté, Sapinaud attaque sans succès Landes-Genusson le 25 novembre[303]. Comme à Thouars, ces derniers sont relâchés contre le serment ne plus prendre les armes[87]. Ce creux démographique est imputable essentiellement aux tueries des combats, touchant aussi bien les républicains que les royalistes et imputables aux deux camps. En conjunto, más del 65% del clero se niega a prestar juramento en el Oeste (frente a un 48% a nivel nacional).[26]​. Ne se sentant pas soutenu, Turreau présente par deux fois sa démission le 31 janvier et le 18 février, elle est à chaque fois refusée malgré les dénonciations des administrateurs départementaux[186]. De nombreux prêtres semblent avoir également accompagné le mouvement avec enthousiasme : en Vendée, certains ont revêtu les nouvelles charges créées par la Révolution, par exemple en devenant maires. El 22 de marzo, contra la opinión del alcalde y de los oficiales de la Guardia Nacional, los miembros del ayuntamiento y la masa se rinden a los Blancos; los guardias se repliegan a Angers tirando los cañones al Loira. Si les réfugiés du printemps étaient bien accueillis, le nombre des suivants, les difficultés d’approvisionnement qu’ils causent, et la suspicion à leur égard refroidissent un peu l’accueil. Le 17 mars à Paris, la Convention nationale est informée des soulèvements qui agitent la Bretagne, l'Anjou, le Bas-Maine et le Poitou. Convaincus que les généraux vendéens ne cherchent qu'à gagner du temps, les représentants en mission envisagent de lancer une vaste opération pour les faire arrêter, mais ils doivent renoncer par manque de troupes[253]. Le premier sang de la guerre de Vendée est versé[29],[30]. Los primeros textos publicados acerca de esta guerra fueron las Memorias de algunos de los que en ella habían intervenido, monárquicos como Madame de la Rochejacquelein, Poirier de Beauvais o Puisaye, y republicanos como Grouchy, Kléber, Choudieu y demás. Stofflet envisage alors d'entrer en force dans le territoire de l'armée du Centre et de l'armée du Bas-Poitou afin de remplacer Sapinaud par Delaunay et Charette par Savin[244]. Un second exemple qui illustre bien l’utilisation du devoir de mémoire est, surtout depuis la célébration du bicentenaire de la Révolution française, cette propension à fustiger un certain jacobinisme républicain au nom de la mémoire des minorités régionales opprimées ; certains historiens allant jusqu’à parler, comme Pierre Chaunu, un peu provocateur sans doute, du « génocide » des Vendéens par la République : « Nous n’avons jamais eu l’ordre écrit de Hitler concernant le génocide juif, nous possédons ceux de Barère et de Carnot relatifs à la Vendée. Les Vendéens font également 11 000 prisonniers et s'emparent d'un immense butin : 15 000 fusils, 60 canons et 50 000 livres de poudre[89]. À ses yeux, ce n'est pas la violence d'un État fort qui s'abat sur sa population ; l'État est trop faible pour contrôler et empêcher la spirale de violence qui se déchaîne entre insurgés et patriotes, et ce jusqu'au printemps 1794[421]. Suivant cette théorie, la guerre civile dans l'Ouest (avec la mort dans la bataille des Blancs et des Bleus) et la répression des insurrections fédéralistes et royalistes auraient été l'outil de ce programme de dépopulation de la France, dont Carrier, à Nantes, n'aurait été qu'un agent local[370]. Face à de telles forces, les chefs vendéens, Suzannet, d'Autichamp et Sapinaud, signent la paix à Montfaucon-sur-Moine le 18 janvier 1800[330]. Essai d’un bilan historiographique », Guy Lemarchand, professeur à l'université de Rouen, distingue les différentes écoles historiques qui ont analysé la Révolution française, expliquant : « Très minoritaire apparaît maintenant le courant d’origine légitimiste, ultra conservateur, autrefois de teinture royaliste, qui s’est fixé sur son terrain de prédilection dans les années 1980 : le « génocide » de la Vendée. Les Guerres de Vendée pour les Nuls. Se encargan sobre todo de salvaguardar la parte de territorio de la que surgen.[42]​. La plupart des exécutions ont cependant lieu dans des localités situées aux abords de la ville. Ainsi une proclamation de Francastel affichée à Angers, le 24 décembre 1793, déclarant : « La Vendée sera dépeuplée, mais la République sera vengée et tranquille… Mes frères, que la Terreur ne cesse d'être à l'ordre du jour et tout ira bien. Le 15 mars, Chantonnay et Clisson sont prises à leur tour[49]. Michel Vovelle, « L'historiographie de la Révolution Française à la veille du bicentenaire », Max Gallo, « Guerre civile oui, génocide non ! Sin embargo, mientras el estado mayor realista duda entre dirigirse a Nantes o marchar sobre París y atacar Niort, para destruir el ejército de Biron, a partir del 12 de junio, 20.000 de los 30.000 campesinos regresan a sus casas, estropeando así los éxitos de los días anteriores. La version du 27 avril 2008 de cet article a été reconnue comme «, L'évolution historiographique sur les causes de l'insurrection, Les circonstances du déclenchement de la guerre, Insurrection contre la levée en masse en mars 1793, Échec de l'offensive républicaine en avril, Intervention de l'Armée de Mayence et offensive républicaine de septembre et octobre, La traversée de la Loire et la marche sur Granville, Le retour vers la Vendée et l'anéantissement de l'armée catholique et royale, La Vendée pendant la campagne d'outre-Loire, La répression de l'insurrection vendéenne, Les traités de La Jaunaye et de Saint-Florent-le-Vieil, Reprise d'armes et expédition de Quiberon, Effondrement des armées vendéennes et victoire des républicains, La troisième guerre de Vendée (1799-1800), « Génocide » : un débat historique et juridique récent, Autres disciplines: droit, philosophie et média, Des observations et analyses postérieures, Sur la Révolution française en général, et la Contre-révolution, « ses mesures paraissent bonnes et ses intentions pures, « barbare et exagérée exécution des décrets », « Il faut tuer les brigands et non pas brûler les fermes », « n'y aurait de moyen de ramener le calme dans ce pays qu'en en faisant sortir tout ce qui n'était pas coupable et acharné, en en exterminant le reste et en le repeuplant le plus tôt possible de républicains », « ci-devant chefs de la Vendée devenus républicains », « les troubles de l'Ouest sont terminés », « six cent mille Français ont péri dans la Vendée », « plus de six cents mille hommes des deux partis », « fin à près de deux siècles de chiffres en délire », « La Vendée sera dépeuplée, mais la République sera vengée et tranquille… Mes frères, que la Terreur ne cesse d'être à l'ordre du jour et tout ira bien. Charette et Sapinaud marchent ensuite sur Machecoul, mais le 10 février, à Saint-Colombin, ils se heurent à la colonne de Duquesnoy qui les met en déroute. Los juramentados representan, según Michel Vovelle, entre el 0 y el 35% de los sacerdotes en Loire-Atlantique (lo mismo en el conjunto de Bretaña) y en Vandea, frente a un 35 a 55% en Maine-et-Loire y de 75 a 100% en Deux-Sèvres, en 1791. Bien que défendue par 3 000 hommes, la ville est prise, le général Caffin est blessé et le général Moulin se suicide. El "levantamiento es tanto más exasperado cuanto que la violencia desempeña un papel determinante en la constitución de dicha identidad": violencia de la miseria, violencia de jóvenes obligados a hacer respetar su honor, violencia colectiva contra el mal señor que abusa de sus privilegios feudales.[20]​. Près de Saint-Florent-le-Vieil, les fusillades du Marillais auraient fait environ 2 000 morts[173],[174]. La Convention nationale était persuadée que la révolte en Vendée était un complot, venant notamment d’Angleterre contre la République. A pesar de que los rebeldes siguen uniendo fuerzas al mando de unos cuantos nobles como Royrand y Sapinaud, los 10 000 hombres a las órdenes de Jean-Baptiste Joly fracasan dos veces en su intento de tomar Les Sables-d'Olonne. La consigne est de passer au fil de la baïonnette tous les rebelles « trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises, » ainsi que « les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Le 5 décembre, le général vendéen prend d'assaut le camp des Quatre-Chemins à L'Oie, mais la contre-attaque de Watrin le met en fuite quelques heures plus tard[300]. Le 8, il prend La Mothe-Achard, quartier général de Joly, puis entre le 9 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie sans rencontrer de résistance[71]. De la recherche à l'enseignement, http://a.dorna.free.fr/Archives/Revue03/Rubrique_2/R2SR6.htm, http://www.monde-diplomatique.fr/2001/11/TOMEI/15872, À propos des révoltes et révolutions de la fin du, La justice de paix en Vendée militaire, 1790-début, Insurrection royaliste dans le Toulousain, Guerre de Vendée et Chouannerie pendant les Cent-Jours, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_de_Vendée&oldid=179629895, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Portail:Révolution française/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Anjou et Maine-et-Loire/Articles liés, Portail:Bretagne/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le 8 décembre, ils mènent une attaque sur Legé qui est repoussée. Hervé Coutau-Bégarie et Charles Doré-Graslin (dir. View Guerres De Vendée Research Papers on Academia.edu for free. Des activistes royalistes, appartenant aux élites rurales, participent aux premières insurrections, précise-t-il, mais ils sont peu nombreux ; les nobles contre-révolutionnaires s'impliquent peu, en mars 1793, dans un mouvement inorganisé et mal armé. Le 27 mars, ce dernier lance la contre-attaque avec 8 000 paysans et reprend le contrôle de Pornic[43],[33]. C'est le début de la « Virée de Galerne » (francisation de gwalarn, nom du vent de noroît en breton). Le 14 mars, 15 000 paysans prennent d'assaut la ville de Cholet, défendue par seulement 500 gardes nationaux qui sont tous tués ou faits prisonniers[36],[34]. Dictionnaire insolite de la Vendée - Amaury Guitard. Par la suite, prenant conscience de favoriser les ennemis de la constitution de l'an I par ses attaques, avec la réaction thermidorienne, Babeuf, dans Le Tribun du peuple du 18 décembre 1794, se repositionne par rapport aux tenants d'une constitution censitaire : « Quand j'ai, un des premiers, tonné avec véhémence pour faire crouler l'échafaudage monstrueux du système de Robespierre, j'étais loin de prévoir que je concourais à fonder un édifice qui, dans une construction tout opposée, ne serait pas moins funeste au peuple[374]... ». Además, la Vandea y Maine-et-Loire son dos de los doce departamentos que envían más diputados jacobinos a la Asamblea Legislativa. Arrivé le 8 octobre, il trouve une ville profondément divisée entre ses éléments populaires et ses notables. Le 13 juillet, il annonce que « les troubles de l'Ouest sont terminés »[325]. Le 15 mars, une colonne de 2 400 gardes nationaux commandés par le général Louis de Marcé sort de La Rochelle afin de réprimer l'insurrection en Vendée[52],[53]. Signe que l'attachement à l'Ancien Régime — et à la royauté — n'est pas le facteur déclencheur des premières émeutes, nulle émeute n'est observée lors de l'émigration des nobles, ni lorsque Louis XVI est guillotiné en janvier 1793. Sapinaud manque lui-même d'être capturé et doit s'enfuir à cheval[241]. Le 23 mars, les forces de La Roche Saint-André et La Cathelinière attaquent ensemble la ville de Pornic[43],[32]. Les Vendéens tentent de couper la retraite des républicains mais Lescure et Charette enfreignent le plan et préfèrent attaquer Montaigu et Saint-Fulgent. En 2007, Michel Vovelle précise : « Cela ne justifie pas pour autant les massacres mais permet de les qualifier, en les inscrivant plutôt dans l'héritage de la guerre cruelle "d'ancien style", telle que la dévastation du Palatinat opérée un siècle plus tôt par Turenne pour la gloire du Roi-Soleil, dont les Rhénans ont gardé le souvenir. Des femmes enceintes sont écrasées sous des pressoirs, des nouveau-nés sont empalés au bout des baïonnettes[194]. Dans l'armée, des officiers refusent de suivre la politique de dévastation de leurs collègues, réussissant parfois à en traduire certains devant des tribunaux et à les faire exécuter »[419]. Entre 1801 et 1804, à la demande du Ministère de l'Intérieur, les préfets et les secrétaires généraux des quatre départements concernés dressent un premier bilan démographique en soustrayant la population dénombrée en 1800 de celle de celle dénombrée en 1790 ou 1791. Más que un levantamiento contrarrevolucionario, la revuelta se quedaba en unos disturbios contra las exigencias estimadas intolerables de la nación".[38]​. Son plan, bien loin de mettre fin à la guerre, pousse en réalité de plus en plus les paysans à rejoindre les insurgés. Haxo traque alors sans relâche les troupes de Charette aux abois, mais le 21 mars il est tué lors d'un combat aux Clouzeaux. Plus grave, en janvier 1791 dans la commune de Saint-Christophe-du-Ligneron (au sud de Nantes, près de Machecoul), des conflits se développent autour de l'opposition à la constitution civile du clergé, et l'intervention des gardes nationales chargées du maintien de l'ordre provoque les premiers morts de la Vendée ; mais le conflit ne dégénère pas[21]. L'armée insurgée est peu centralisée, mal équipée — la plus grande partie des armes et munitions venant des prises de guerre faites sur les républicains — et non permanente, les paysans retournant sur leurs terres dès qu'ils le peuvent après les combats. [49]​ Este último explica que Lenin comparó a "los Cosacos con la Vandea durante la Revolución francesa y los expuso con un programa que Gracchus Babeuf, el "inventor" del Comunismo moderno, calificó en 1795 (sic) de "populicidio".»[50]​. Un nouveau rassemblement est effectué le 15, malgré le renfort des forces de Cathelineau et La Bouëre, La Rochejaquelein ne dispose que de 1 200 hommes pour s'opposer aux colonnes infernales. Selecciona Tus Preferencias de Cookies. Le plan de Turreau concerne le territoire de la Vendée militaire, qui comporte 735 communes, peuplées au début de la guerre de 755 000 habitants[190]. Sur l'ensemble des militaires, 169 sont acquittés, 2 condamnés à mort, 41 aux fers, 46 à la prison[143],[144]. 9782806297495 EBook Este libro es una guía práctica y accesible para saber más sobre la guerra de la Vendée, que le aportará la información esencial y le permitirá ganar tiempo. » paru dans la revue Historia[426]. En 1944, il traduit le terme polonais en anglais par « genocide » (génocide), mot hybride composé de la racine grecque « genos », qui signifie race ou tribu, et du suffixe latin « cide » (de « caedere », qui signifie tuer)[359]. Félix Deniau, Dom François Chamard y François Uzureau. [58]​, También fue criticada por el australiano Peter McPhee, profesor de la Universidad de Melbourne, especialista de historia contemporánea de Francia, quien retoma la tesis de Pierre Chaunu al hablar de un vínculo entre la Revolución francesa y el totalitarismo comunista, a la vez que destaca las incongruencias del análisis de Reynald Secher en lo relativo al número de víctimas y destaca la escasa importancia que se da a las matanzas de republicanos por parte de los insurrectos en sus libros; además, hace ver que Reynald Secher, en sus trabajos posteriores, no tuvo en cuenta ninguno de los trabajos universitarios posteriores que matizaban o contradecían sus análisis. Para asegurar la cohesión del conjunto, los jefes (procedentes de la pequeña nobleza) eligen "generalísimo" a un plebeyo, Cathelineau, el 12 de junio. L’étude du phénomène des réfugiés est encore très récente. Este éxito abre el camino de Nantes. Claude Petitfrère voit dans ce renouvellement la marque d'une troisième catégorie d'auteurs, autour de Paul Bois, Marcel Faucheux et Charles Tilly, qu'il appelle l'histoire « scientifique »[5]. Desde febrero de 1793, la Charente-Maritime acoge un importante flujo de refugiados. Cependant l'artillerie républicaine met en déroute les insurgés qui refluent en laissant des centaines de morts et une centaine de prisonniers, dont 45 sont ensuite exécutés[57]. D'autres, comme Le Moëlle et Dabbaye, sont tués[317]. Le 13 mars, ils prennent sans combattre Challans[47], Les Herbiers, Mortagne-sur-Sèvre, puis s'emparent de Montaigu après un bref affrontement[33],[46]. Certains d'entre-eux sont exécutés sans jugement[167], d'autres sont condamnés à mort par la commission militaire révolutionnaire Félix-Parein, du nom de ses deux présidents successifs[165].