Sékou meurt en 1745 laissant le trône à son fils Samanogo qui sera déchu par son frère Kumbi trois ans plus tard. C’est cette agglomération, alors peuplée de deux mille six cents habitants et toujours composée essentiellement de Dioula … Et comme leur cousins Jula, ils étaient tous musulmans et commerçants. This is what Louis Gustave Binger confided in his memoirs on the Dioula de Kong, published in the French journal of Overseas History. Achetez neuf ou d'occasion En effet, ce parler ne peut être situé géographiquement sur une carte (Dumestre : 1971) car il est parlé sur toute l’étendue du territoire ivoirien. When Sekou Ouattara took power in Kong, as a great strategist, he created the conditions for the birth of the Dioula nation which was already in full structure. Les Dioula de Kong, qui sont une des composantes de la vaste zone manding à laquelle ils se rattachent linguistiquement et culturellement, sont situés au nord-ouest de la Côte-d'Ivoire. Sous son règne, la ville de Kong devient un centre important d'études islamiques où vont s'élever de nouvelles mosquées et autres lieux de cultes[12]. Les Dioula de Kong, qui sont une des composantes de la vaste zone manding à laquelle ils se rattachent linguistiquement et culturellement, sont situés au nord-ouest de la Côte-d'Ivoire. souhaitée] et le royaume du Gwirikô avec comme capitale Sya, devenue Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), où régnait la dynastie Dioula de patronyme Ouattara, commandée par Famanga Ouattara, le frère de Sékou Ouattara. Voici ce que Louis Gustave Binger confiait dans ses mémoires sur le Dioula de Kong, publié dans la revue française d’histoire d’Outre mer. C'est ainsi que naquit parmi les membres de la noblesse une élite de commerçants, islamisés par les commerçants arabo-berbères. Ils parlent une même langue, le dioula, sorte de lingua franca qui, malgré de petites variations, est comprise dans tous ces pays. Ainsi, la révolution dioula de Kong instaure une reconfiguration du Gwiriko[11]. Et les Français étaient aussi et surtout la liberté du négoce qui fait le grand Dioula, le Malinké prospère. Voici la perception qu’en avait le chef d’État du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, avant que n’éclate la guerre en 2002; « Il vaut mieux que les Ivoiriens se préoccupent des causes réelles qui ont provoqué l’instabilité chez eux plutôt que chercher un facteur extérieur. Leur langue est le dioula, une langue mandingue[2] qui peut être considérée comme une variante du bambara. »[19] Certains sont d'avis que ces communautés culturelles ancestrales que représentent les Dioulas, devraient plutôt nourrir une solidarité trans-frontalière propice à l'unification de cette région du continent[18]. Kong est une ville du nord-est de la Côte dIvoire, située à proximité du Parc national de la Comoé. 3 Une enquête faite en 1968 au Lycée Classique d’Abidjan (Dumestre : 1971) a montré que plus de la moitié des élèves de ce lycée parlaient ou avaient des parents qui parlaient dioula. La parole dans la culture mandingue: l'exemple des Dioula de Kong Côte d'Ivoire. La prospérité de Kong suscite des convoitises. Ces commerçants mandés portaient le nom de Dioulas, qui signifie en malinké « commerçants », ils servaient d'intermédiaires entre les populations africaines et les commerçants arabo-berbères. Dans cette zone de brassage, où se côtoyaient Arabes, Berbères et populations noires, on pouvait disposer de l'or, du sel gemme, des noix de kola et des chevaux. « Cette politique de substitution, qui crispa les relations entre les chefs Ouattara et l'administration française, fut en réalité la réponse au danger que représentait l'existence d'une multitude de princes issus de la descendance de Sékou Ouattara. La naissance de cet état, habité au début de notre ère par des peuples ancêtres des Sénoufo, remonte au XIè siècle. 19-30 Ce dernier assoit son pouvoir sur l'ensemble de l'espace Gwiriko. L'exercice de la parole se borne alors à manifester des signes distinctifs de pouvoir, comme peuvent, 1 . Les dialectes du nord-ouest de la Côte d'Ivoire, bien que traditionnellement associés au dioula, présentent de nombreux liens de parenté avec le groupe du Maninkakan de l'Est et y sont parfois inclus. Parole et pouvoir chez les Dioula de Kong. Pour envisager une description convenable des rapports de pouvoir révélés par l'usage socialisé de la parole, il faut donc considérer non seulement le producteur, mais aussi le destinataire des discours, dans un système d'échanges. C'est une ancienne ville marchande qui fut détruite par Samory Touré en 1897, puis reconstruite. They are estimated at 400 000 area, they speak a Mande language, as well as the Dioula for the inhabitant of the region of Man. Ces pays n’existaient pas autrefois lorsqu'il y avait l’Empire du Mali avant la colonisation européenne, qui a fractionné beaucoup d'ethnies. Kong fera partie de la Côte d'Ivoire, alors que Bobo-Dioulasso fera d'abord partie du Soudan français pour ensuite se situer en Haute-Volta aujourd'hui le Burkina-Faso. Auteurs de l'article « Dioula (peuple) » : , « L’Afrique de l’Ouest dans l’économie-monde : le facteur jula », sur, « « L'islam a été introduit en Afrique avant même qu'il ne s'étende en Arabie » - Mizane info », sur, Bernhard Gardi, « Côte d'Ivoire : les boubous sénoufo et dyoula », in. Ces commerçants mandés étaient désignés par le mot Dioulas, qui signifie « commerçants » en Mandingue. Retrouvez Chanter l'amour en pays dioula (Côte d'Ivoire) et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. (432 p.) Note de thèse: Thèse de 3ème cycle, Sciences du langage : Grenoble, Université de Grenoble3 : 1984. Les Dioulas vivaient presque exclusivement du commerce. Originaire de la région du Manden, ils adoptèrent un mode de vie nomade de riches marchands ambulants. Dioula de Kong (Côte d'Ivoire) : phonologie, grammaire, lexique et textes. Après la mort de Kumbi en 1770, l'Empire va connaitre de nombreux tumultes, dont des épidémies provoquant des famines, ainsi que l'avancée des Français qui déstabilise la région. Longtemps l'apanage des communautés urbaines, à partir de 1950, l'Islam se propage dans les populations rurales agricoles et à partir de cette décennie, la plupart des villages et des voies commerciales du territoire dioula sont dotés de mosquées et la ville de Bobo-Dioulasso qui ne comptait que deux mosquées en 1913, en dénombre 36 en 1956[28]. par les « Dioula » de Kong dont le nom signifie « commerçant » en langue malinké, va émerger comme l’activité économique majeure, faisant des villes précitées des carrefours incontournables du système économique précolonial. Que l’intention de Bédié ait été fondée ou non en vue de fournir un moyen d’exclusion de son adversaire politique Alassane Ouattara, il n’en demeure pas moins que l’instrumentalisation politique du concept d’ivoirité a alimenté une polémique délétère qui a divisé le pays et mené à la guerre civile. Extrait : Binger : " Le Jula ( Dioula ) de Kong, à … L'auteur de cette vaste étude estime que l'élément le plus déterminant de sa recherche émane d'une lettre écrite par l'imam Marhaba appartenant à Karamoko Ouattara, souverain de Kong en 1976, et qui lui a permis de remonter jusqu'au premier Mahama Watara qui fut le conseiller personnel de Solo Mori, l'un des derniers rois de Kong[25]. La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso sont les pays où les Dioulas sont majoritairement implantés. Parole et pouvoir chez les Dioula de Kong. The Dioula is a Kong ethnicity recognized in a historic history by all the researchers anthropologists, the first French explorers and settlers who flew the lands of Africa for the very first time. Les Dioulas sont un groupe de commerçants ambulants malinké, considérés à tort comme une ethnie, selon l'ethnologue Amadou Hampâté Bâ. Ce dernier qui veut imposer l'Islam dans le royaume, y détruit les cases à idoles animistes et fait adopter le dioula comme langue véhiculaire (dialecte issu de la langue mandé)[12]. Les commerçants Arabo-Berbères musulmans venus d'Afrique du Nord et de l'Orient par les voies trans-sahariennes étaient en contact avec cette noblesse. La famille des Ouattara détient quant à elle la totalité de la puissance coutumière, alors que les Baro et les Saganogo détiennent le pouvoir religieux, l'Islam étant la religion officielle de l'ensemble de la population dioula de Kong. C'est le cas bien connu de tous les dignitaires à l'égard desquels leurs inférieurs sont tenus d'adresser des discours de respect qui n'impliquent aucune réciprocité. Considéré à tort comme une ethnie, selon l'ethnologue Amadou Hampâté Bâ, les Dioulas sont des commerçants ambulants malinké. Dans la zone manding, nous retrouvons les Dioulas de Kong au nord-ouest de l’actuelle Côte-d’Ivoire. On ne doit pas oublier en effet que parler n'est pas toujours un « pouvoir », mais aussi parfois un « devoir » qui peut être imposé à un groupe dominé. L'étude de Derive quant à elle, mesure le rapport de force qui s'édifie entre les tenants du pouvoir de parole chez les Dioulas de Kong, et qui se décline entre les hommes (voire les femmes) des plus âgés aux plus jeunes, entre les hommes et les femmes et entre les deux principaux groupes sociaux de Kong, sortes de castes issues des citoyens libres d'une part, les horon, et de l'autre, les woloso, anciens captifs domestiques. Noté /5. Le terme dioulaya dérivé de dioula, désigne l'activité commerciale[28]. The Dioula de Kong and the specific Dioula language spoken in Kong are born from the same specific conditions of the field that determine the birth of a language and ethnicity that adapts to its living environment. Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. L'invasion coloniale doublée des ravages de Samori Touré à Kong (1896) vont fragmenter le monde dioula qui se voit partagé par les nouvelles frontières issues de la démarcation coloniale française de L'A.F.O. DOI : https://doi.org/10.3406/jafr.1987.2159, www.persee.fr/doc/jafr_0399-0346_1987_num_57_1_2159. [réf. [7],[8],[9],[10], avec les Toucouleurs du royaume du Tekrour. Il s'est établi comme fama (roi) et a fait de Kong le … On les trouve principalement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, dans une zone correspondant à l'ancienne aire d'influence du Mandé, dont ils sont originaire. Derive Jean. Cet article présente un petit échantillon de chants d’un genre littéraire exécuté avant leur mariage par les jeunes filles dioula et appelé, dans la taxinomie locale, bóndolon dɔ̀ nkiri. Les commerçants Arabo-Berbères musulmans venus d'Afrique du Nord et de l'Orient par les voies trans-sahariennes étaient en contact avec cette noblesse. Les Dioulas sont un groupe de commerçants ambulants malink é, considérés à tort comme une ethnie, selon l'ethnologue Amadou Hampâté Bâ. Le néologisme «ivoirité » est employé par l'autre aspirant à la présidence Henri Konan Bédié, dans son discours programme, ; « Ce que nous poursuivons, c’est bien évidemment l’affirmation de notre personnalité culturelle, l’épanouissement de l’homme ivoirien dans ce qui fait sa spécificité, ce que l’on peut appeler son ivoirité. Les Dioulas ont ainsi été de grands promoteurs de l'Islam dans toute l'Afrique occidentale, ce qui a fourni aux peuples allogènes un fondement identitaire de même qu'une langue véhiculaire favorisant aussi les échanges commerciaux. Or, pour ces derniers, les mœurs païennes des Bobos ou de ceux pratiquant un Islam peu orthodoxe (consommation d'alcool) va pousser une partie des Dioulas de Bobo-Dioulasso vers un espace où ils pourront partager un Islam plus strict qu'ils établissent à Darsalamy[20]. C’est pourquoi le nom Jula reste collé à cette ethnie. »[29]. Le Dioula est une ethnie de Kong reconnue dans une antériorité histo... rique par tous les chercheurs anthropologues, les premiers explorateurs et colons français qui ont foulé pour la toute première fois les terres d'Afrique. Mais certaines manifestations coutumières demeurent l'apanage des hommes d'âge mûr et d'un rang social élevé comme le récit historico-légendaire, le ko koro[23]. L'historien Élikia M'Bokolo y conçoit un lien inextricable entre cette religion et le commerce; « la communauté de la foi allaient générer, par des processus très durables, la construction d'identités particulières et irréductibles, celle des Dyula d'abord, puis celle des Hausa, identifiées l'une et l'autre d'une manière indissoluble à l'association du commerce et de l'Islam »[27]. »[16] Pour cette période, les historiens disposent en majeure partie de sources européennes, comme le souligne ici l'historien Georges Niamkey Kodjo, « ces sources permettent de comprendre l'intérêt commercial et stratégique que représentait la ville de Kong pour la politique française en Afrique occidentale à la fin du XIXe siècle, politique qui visait d'une part, à relier le Soudan au golfe de Guinée et d'autre part, à éliminer Samori Touré qui constituait un frein au dessein français. Ces patronymes sont ceux portés par les Bambaras et les Malinkes: D : Dagnogo Daho Diabagaté Diaby Diané Diarra Diarrasoiba Diomandé Diabaté Doumbia Doumbouya Dosso, K : Kanaté Kanouté Kanté Kamagaté Kamaté Kamara Karamogo Karamoko Keita Konaté Koné Koma Koita Kouyaté Kourouma Koroma, S : Samaké Sanogo Savané Souané Souaré Soumahoro Soumaré Sylla, « Mais l'important pour le Malinké est la liberté du négoce. Les commerçants arabo-berbères musulmans venus d'Afrique du Nord et du Proche-Orient par les voies transsahariennes se sont trouvés en contact avec la noblesse mandée, où se forma une élite de commerçants islamisés qui servaient d'intermédiaires entre les populations africaines et les commerçants arabo-berbères. »[17]. Vous ne pouvez pas proclamer l’ivoirité, c’est-à-dire diviser les gens en citoyens de première et de deuxième classe, développer la xénophobie et ajouter à cela des élections imparfaites, sans fragiliser le pays. Extrait : Binger : " Le Jula ( Dioula ) de Kong, à … L'historien Joseph Ki-Zerbo considère le Gwiriko comme l'Empire dioula des Ouattara[15]. Le dioula est très proche par la structure et le vocabulaire du bambara, le dioula étant utilisé en Côte d'Ivoire, notamment autour de la ville de Kong dans le nord du pays, et au Burkina Faso, alors que le bambara … établies par le décret du 17 octobre 1899 (Sénégal, Soudan français, Guinée, Côte d'Ivoire et Haute-Volta) [16]. Mais en réalité d'un coté il y ale Dioula des commerçant appellé Tagboussikan qui est une variante local du Bambara, d'un autre coté il y a plusieurs dialectes connues communement sous le nom de Dioula. Le Dioula est une ethnie de Kong reconnue dans une antériorité histo... rique par tous les chercheurs anthropologues, les premiers explorateurs et colons français qui ont foulé pour la toute première fois les terres d'Afrique. C'est ainsi qu'ils se répandirent, d'ouest en est, du Sénégal et du nord au sud, du Sahel aux forêts de Côte d'Ivoire, établissant des réseaux commerciaux[3],[4],[5],[6] à travers l'Afrique de l'Ouest et faisant des langues mandingues les langues véhiculaires. Kong fera partie de la Côte d'Ivoire, alors que Bobo-Dioulasso … Le complexe Kong-Bobo-Dioulasso éclate. La relation amoureuse, avec ses rêves, ses bonheurs et ses déboires, est un thème privilégié du répertoire chanté des Dioula de Kong, sous-groupe mandingue installé au nord-est de la Côte d'Ivoire, autour de cette ancienne capitale d'un royaume fondé au XVIIIe siècle par Sékou Ouatara. Étant parmi les premiers musulmans d'Afrique de l'Ouest, ils ont été aussi parmi les premiers propagateurs de cette religion en Afrique Cette recherche qui procède par la voie d'une table ronde en vue de recueillir un patrimoine à la fois oral et transcrit par plusieurs générations de la lignée des Traoré (XVI et XVIIIème s.) puis celle Ouattara (à partir du XIIIe siècle). On les trouve principalement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, dans une zone correspondant à l'ancienne aire d'influence mandée. Deux identités religieuses distinguent les Dioulas de Kong; la Qaadriyya représentée par les Saganogo et la Tijaniyya représentée par les Diané[28]. »[16]. Le Dioula de côte d’ivoire, parler mandingue essentiellement urbain issu de la rencontre de locuteurs des terroirs du nord ivoirien et des pays mandingophones voisins (Mali, Guinée et Burkina Faso) présente un intérêt certain pour le sociolinguiste intéressé à cet aspect de la langue.