Le commentaire littéraire est un des deux sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation, l'exercice d'invention ayant été supprimé par la nouvelle réforme du bac de 2019. A cette sensation désagréable se rajoute la. Et à la situation misérable et solitaire du début va répondre le triomphe, et la richesse de l’excipit. L’auteur laisse à penser qu’il utilisera la séduction pour se sortir de sa situation précaire. L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université. Le commentaire est une épreuve au choix à l'écrit, mais obligatoire à l'oral, quelle que soit la section d'enseignement. Il découvre grâce aux descriptions la ville, a connaissance de l’époque du récit (une soirée d’été à la fin du XIXème siècle), commence à envisager l’intrigue à venir, grâce au portrait de Duroy. Cette dichotomie regroupe la double opposition entre culture rhétorique et culture de commentaire et entre écriture métatextuelle et écriture hypertextuelle. La versification doit être précise : comptage des syllabes puis des pieds, cas des hiatus, césure, hémistiche, rejet, contre-rejet et enjambement sont autant d'éléments à prendre en compte pour rattacher l'extrait à un genre ou un mouvement littéraire particuliers[I 7]. Il ajoute : « Au discours latin, exercice canonique auquel préparaient les classes de grammaire, d’humanités, de poésie et de rhétorique, en une gradation légitimée par une longue tradition, se substituent la composition française et l’explication de textes français »[4]. Le tournant dans l'enseignement français est celui des années 1880 quand, note Michel Leroy, « la République fonde l’école sur le sentiment patriotique », par la réforme éducative de 1880. Voyons maintenant de façon plus précise les règles de fond et les règles de forme. : « trois francs quarante », « vingt-deux sous », « un franc vingt centimes », « soixante francs ». Enfin, « le commentaire composé est couramment pratiqué du lycée à l'université ainsi que dans les classes préparatoires »[I 1]. Le commentaire littéraire est un des deux sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation, l'exercice d'invention ayant été supprimé par la nouvelle réforme du bac de 2019.L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université. Dubrulle propose déjà une méthode précise pour analyser le texte, méthode qui débute par la lecture à haute voix du texte, qui continue par sa contextualisation historique et sociale, puis qui se termine par une explication technique[25]. Le commentaire est une évaluation certificative, c'est-à-dire qui vise à évaluer la capacité de l'élève à avoir compris et à réutiliser les objets d'étude des programmes, à savoir : les outils de la langue, la clarté de l'expression, la connaissance de l'histoire littéraire, la grammaire et la terminologie de l'analyse littéraire. Essentiellement descriptif, ce texte dessine déjà un portrait réaliste et sans concession du héros du roman. Il marchait ainsi qu’au temps où il portait l’uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un peu entr’ouvertes comme s’il venait de descendre de cheval ; et il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. Le sujet doit toujours être rattaché à l'objet d'étude au programme. Il nous propose ainsi dès le début les problèmes de vie de Duroy, et la solution à ses problèmes, notamment en évoquant les regards des bourgeoises, pourtant accompagnées par leurs maris. L'exposé et l'entretien sont tous les deux notés sur 10 et s'ajoutent pour, ainsi, former une note sur 20. La durée de l'entretien est de 20 minutes et celle de la préparation de 30 minutes. Nicolas Boileau dit Boileau-Despréaux (Paris 1636-Paris 1711) J'imite de Conrart le silence prudent. Les intitulés officiels des objets d'étude sont (depuis la rentrée 2011)[8] : Ces objets d'étude sont obligatoires. L'introduction, dans les programmes de 1987 de la lecture méthodique, renforce la spécificité littéraire et interprétative de l'épreuve. Une ophtalmologue de Limoges poursuit sans succès les trois médecins experts qui avaient été missionnés sur son cas médical, par le conseil de l'ordre des médecins. Commentaire Brossette assure que Boileau considérait ce vers comme « un des plus beaux et un des plus sensés qu'il ait faits ». Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Dans la suite de l’oeuvre, le pressentiment d’une ascension par la séduction et l’adultère se vérifie. Les auteurs de ce document attirent lâattention sur les particularités de lâédition au programme : le texte de base en est lâédition Gruget de 1559 (câest-à-dire parue 10 ans après la mort de la reine de Navarre), complétée par le manuscrit dit de Berlin (à ce sujet, voir les p. 49-51 et 606-610 de ⦠La technique du quaestiones limite l'analyse à un court extrait ou à une seule proposition[20]. Pour Bertrand Daunay, on peut parler de genre, car « ce sont les prescriptions (et non les réalisations) qui construisent petit à petit le genre » du commentaire littéraire, non plus comme simple exercice scolaire, mais bien production unique. Pour Isabelle Delcambre, l'opération de mise en relation de ces divers savoirs (notions) et savoir-faire est spécifique au commentaire littéraire[17]. Il se définit comme : « le lieu d’expression d’un jugement personnel sur un texte, dans un vocabulaire précis et pertinent qui permet de le caractériser dans sa spécificité »[D 1]. Une tradition juive, celle des commentaires bibliques est également à prendre en compte. Les exercices préparatoires de la rhétorique grecque (« progymnasmata ») puis romaine (« declamationes »), qui permettent d'évaluer les capacités d'analyse et de synthèse des élèves, sont en effet des précédents de l'épreuve du commentaire littéraire. Aline Geyssant, Isabelle Lasfargue-Galvez et Catherine Raucy, socle commun de connaissances et de compétences, Ministère de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Socle commun de connaissances et de compétences, Définition des épreuves de Français, écrit et oral, document officiel, Méthode du commentaire littéraire (site Magister), Le commentaire composé: questions et méthode, Les étapes du commentaire littéraire avec des exemples, Méthodologie de l'analyse littéraire sur le site, Exemple de commentaire composé d'un poème du poème « Elle était déchaussée, elle était décoiffée... » de Victor Hugo, Exemple de commentaire composé d'un extrait de, Exemple d’un Commentaire composé sur un extrait de, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Commentaire_littéraire_au_baccalauréat_français&oldid=179533488, Enseignement du français dans l'enseignement secondaire français, Page utilisant le modèle Citation avec un retour ligne, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Écriture poétique et quête de sens du Moyen Âge à nos jours, Le texte théâtral et sa représentation du, Vers un mouvement culturel européen: l'humanisme (série littéraire). » Bertrand Daunay explique cela par l'absence, sur le marché des manuels scolaires d’ouvrages destinés à aider l'élève. Au Québec, il existe une épreuve similaire, nommée épreuve uniforme de français[5]. L'élève doit aussi argumenter et témoigner d'une sensibilité au texte et, plus généralement, à la littérature et aux arts. Le commentaire littéraire est l'un des trois sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France depuis 1969, avec la dissertation et, anciennement, l'écriture d'invention ; il est donc au choix à l'écrit mais obligatoire à l'oral[1],[2]. En ce sens, le commentaire littéraire constitue, selon Élisabeth Bautier et Jean-Yves Rochex, un « espace personnel de pensée et d’analyse », la « construction d’une expérience du monde et du langage » pour Bertrand Daunay[27]. Le commentaire littéraire ne concerne que l'exercice proposé par les programmes du lycée, voie générale et technologique, depuis 1972. Il s'agit de la confrontation de deux textes proposés[E 4] d'abord, puis sous forme de commentaire composé d'un extrait unique ensuite. Dans les séries générales, « le commentaire peut prendre des formes d’organisation variées : plan en deux ou trois parties, ou élaboration plus souple d’un mouvement qui épouse la construction du sens ». L'humanisme fonde par la suite le commentaire philologique moderne, avec, notamment, le Commentaire sur les Amours de Ronsard (1553) de Marc Antoine Muret qui écrit ainsi l'un des premiers commentaires, en France, portant sur une œuvre littéraire profane[2] et tranchant véritablement avec les exégèses précédentes[21]. Par exemple, le nom des figures de style est à connaître, toute correction se fondant en partie sur la connaissance et du nom et de la fonction des procédés au programme. Commentaire Valentin Conrart, premier secrétaire de l'Académie française, a laissé de nombreux manuscrits sans jamais rien publier. Les programmes les plus récents les réaffirment, en parlant par contre de lecture analytique[2]. Il insiste sur sa précarité, et son physique attrayant et séducteur. L'analyse doit prendre en compte les outils de langue ainsi que les procédés stylistiques. Commentaire composé orale sur la Princesses de Clèves de Madame de Lafayette Introduction : La Princesses de Clèves est un roman de Madame de Lafayette publié anonymement en 1678. Maupassant, de manière légère, dévoile les moteurs de la future ascension sociale de Bel-Ami. Celles-ci sont cependant peu étudiées par la psychologie scolaire, hormis par Isabelle Delcambre et B Veck. La Fontaine, grande figure du classicisme, remet au goût du jour le genre de la Fable au XVIIème siècle, en s'inspirant des Anciens, notamment d'Esope et de Phèdre. sur cette infection odorante : « les miasmes infâmes ». En étant de immédiatement immergé dans le Paris des grands boulevards, le lecteur suit les pérégrinations du personnage principal. b) La présentation du personnage principal. L’oeuvre de Maupassant apparaît comme hétéroclite. Maître du réalisme, et du naturalisme à travers ses romans Une vie, Pierre et Jean, ou Bel-Ami, il reste une référence du de la nouvelle fantastique française à travers le Horla. les langues vivantes, en particulier dans l’approche des mouvements culturels européens ; son exemplaire du descriptif des lectures et activités ; deux exemplaires du manuel en usage dans sa classe ; un jeu de photocopies des textes ne figurant pas dans le manuel, identique à celui qui a été adressé à l'examinateur ; deux exemplaires des œuvres intégrales étudiées. En général, le texte proposé n'excède pas 15 à 20 lignes mais peut être plus long en cas d'extrait théâtral. Remplaçant l'une des trois formes de l'épreuve de « composition française » en 1969[3],[2], elle est d'abord intitulée « commentaire de texte » en 1972, elle devient « commentaire composé » en 2002 puis « commentaire littéraire » depuis 2006[4]. L'étude des rimes (alternées, croisées ou plates) et éventuellement des graphismes pour le cas des poèmes-image (calligrammes par exemple) est également à compléter. nous précisent la saison « 28 Juin », donc en été, et le moment de la journée, « soirées d’été », « nuit étouffante ». des égouts pour mettre en avant la puanteur de la ville : « Les égouts soufflaient par leur bouche de granit leurs haleines empestées ». Le repérage au brouillon a permis de mettre en lumière les sujets des phrases, le jeu des compléments (COD, COI, COS) et la nature des verbes utilisés par l'auteur (verbe d'action, de mouvement, de perception, d'état, attributifs). C’était une de ces soirées d’été où l’air manque dans Paris. Dans l'enseignement supérieur, en filière littéraire, les étudiants composent en effet des « commentaires stylistiques ». Par conséquent trois possibilités sont offertes à l'examinateur, qui reste seul décideur : Néanmoins, le niveau d'exigence est moindre qu'à l'écrit, en raison du temps imparti et en raison de la seconde partie de l'épreuve, qui consiste en un entretien semi-directif. (Ceci nâest pas un modèle, mais simplement un exemple. » Au sein de cette nouvelle définition de l'exercice-épreuve, le commentaire littéraire devient une « activité métatextuelle »[27]. Il doit concerner chaque séquence pédagogique et doit permettre de réinvestir les acquisitions en matière de maîtrise de la langue[B 2]. Le Bulletin officiel no 40 de 2006 précise ces attentes transdisciplinaires[C 3] : « Discipline carrefour, le français développe les compétences indispensables dans toutes les disciplines. L'« étude de l’argumentation et des effets sur les destinataires » est au cœur du programme de littérature avec, comme pendant, la formation d'un jugement critique[E 5]. L'étude de l'argumentation, objet d'étude stratégique dans les programmes, doit se faire par la mise en lumière des registres littéraires et du contexte externe de production[G 6]. : son caractère séducteur, « Les femmes avaient levé la tête vers lui », « désir […] d’une rencontre amoureuse ». À l'oral de l'épreuve anticipée de français (« EAF ») pour toutes les sections, y compris celle du baccalauréat de littérature pour la classe littéraire, le commentaire littéraire est une épreuve obligatoire avant l'évaluation, en plus de la compréhension et de l'analyse de texte, sur les capacités de communication verbales de l'élève. La même année, une note de service, précise que les principes des épreuves écrites du baccalauréat et pose la spécificité de chaque exercice[29]. Il avait l’air de toujours défier quelqu’un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil. En classe de première, on insiste sur les formes et pratiques liées à la délibération », « L'extrait est tiré d'un des groupements de textes ou d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique figurant sur le descriptif des lectures et activités. (accroche, amorce, première partie de l’introduction avec informations sur l’auteur, son époque et son œuvre). ». Maupassant débute son œuvre de manière classique et vivante. », « importance de rendre compte d'un texte dans son déroulement », « faire apparaître méthodiquement les éléments d'intérêts que le candidat découvre dans la page proposée », « Le commentaire de texte, accompagné d’un libellé qui indique la méthode à suivre, ne sera vraiment proposé qu’à partir de 1902. Auparavant, le commentaire fait partie du « premier sujet », exercice double, à la fois épreuve de résumé ou d'analyse/discussion, et épreuve de commentaire de texte. Toutefois, « Il peut être également proposé au candidat de comparer deux textes »[6]. (introduction en quatre parties avec une remise dans le contexte de l’époque et de l’auteur,une présentation du texte, une problématique, et l’annonce du plan). Toutefois, l'épreuve varie selon les séries d'enseignement. eux-aussi subissent cet environnement : « les passants allaient d’un pas accablé ». Un commentaire littéraire ne peut être rédigé sans l'acquisition d'une culture générale et littéraire minimale ; il se doit d'être, dans la limite du texte, le prétexte à présenter ses connaissances afin d'enrichir l'étude par la compréhension du contexte de son écriture, de la connaissance de la biographie de l'auteur et par la mise en parallèle avec les événements historiques et sociaux. Néanmoins suivre le texte ne suffit pas : il faut également mettre en œuvre sa propre culture générale afin d'étoffer l'étude, faire preuve de qualités argumentatives et réinvestir les objets d'étude du programme. J.-C.). Votre réflexion personnelle peut évidemment mener à dâautres pistes de lecture) Introduction : Lâoeuvre de Maupassant apparaît comme hétéroclite. Et à la situation misérable et solitaire du début va répondre le triomphe, et la richesse de l’excipit. De même quand il évalue ses options : « deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners ». Il découvre grâce aux descriptions la ville, a connaissance de l’époque du récit (une soirée d’été à la fin du XIXème siècle), commence à envisager l’intrigue à venir, grâce au portrait de Duroy. Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Maupassant débute son œuvre de manière classique et vivante. Disciple de Flaubert, il a dessiné avec constance la représentation des classes sociales de la fin du XIX ème siècle. Elle concerne les modalités par lesquelles l'auteur se présente au sein de son texte et en fait un objet de communication. Facebook: les cours Julien,ou bac de français. Il lui permet en effet d'investir le « bien littéraire », qui, selon Yves Reuter « n’est ni le texte, ni le commentaire mais le rapport texte-commentaire, lui-même intégré dans un champ spécifique et des institutions qui lui sont liées »[15]. Le commentaire doit faire ressortir la compréhension des problématiques spécifiques au texte étudié. Cependant, selon la série, les objets d'étude ne sont pas les mêmes[E 2]. Cette production écrite est notée au minimum sur 16 points pour les sujets des séries générales et sur 14 points pour les sujets des séries technologiques quand elle est précédée de questions, sur 20 dans toutes les séries quand il n’y a pas de questions. Comment l’auteur arrive-t-il à travers un incipit traditionnel à dévoiler la suite de l’intrigue ? La dénomination de l'épreuve a évolué avec les différents programmes et réformes de l'enseignement du français. En étant de immédiatement immergé dans le Paris des grands boulevards, le lecteur suit les pérégrinations du personnage principal. La réforme de 1854 entérine définitivement l’explication des auteurs français, l'Instruction publique s'apercevant que les élèves ont une mauvaise compréhension des textes classiques. Et de quelle manière ! Maître du réalisme, et du naturalisme à travers ses romans Une vie, Pierre et Jean, ou Bel-Ami, il reste une référence du de la nouvelle fantastique française à travers le Horla. Au sein de la discipline d'enseignement des Lettres, le commentaire littéraire constitue un « mode original de saisie et d'appropriation du texte, par prélèvements (citations) soumis à une étude raisonnée, dont l'objectif est finalement de rendre compte d'une lecture « littéraire » du texte[2]. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. », « le commentaire composé est couramment pratiqué du lycée à l'université ainsi que dans les classes préparatoires », « Leur liste constitue un des apports essentiels des nouveaux programmes, qui indiquent ainsi les fondements de la culture nécessaire et partagée des lycéens et futurs citoyens », « L’élève est donc invité à analyser et comprendre un texte puis à le caractériser, à proposer un jugement sur ce texte en fonction des caractéristiques essentielles qu’il en a dégagées, et à justifier ce jugement par une argumentation fondée sur les analyses précises qu’il a menées : formation du jugement critique et analyse respectueuse du texte en sont les deux enjeux essentiels, « Clé de voûte de l'enseignement du français au lycée », « des exercices brefs et fréquents [qui] développent l'écriture d'invention, en même temps qu'ils forment à l'écriture de commentaire et à la dissertation », « le libellé du commentaire prend la forme de deux (voire trois) questions qui orientent et balisent un « parcours de lecture » », « il n’est pas nécessaire d’exiger du candidat la rédaction de transitions, d’une introduction et d’une conclusion canoniques », « le commentaire peut prendre des formes d’organisation variées : plan en deux ou trois parties, ou élaboration plus souple d’un mouvement qui épouse la construction du sens », « laisse apparaître le désarroi devant un exercice vécu comme complexe et pour lequel on renoncerait à envisager un apprentissage progressif. La dénomination de « commentaire de texte » est conservée au sein de l'épreuve de philosophie mais l'exercice est différent : il s'agit d'analyser un ou plusieurs textes sans recourir aux outils de langue. Exemple d’un plan de commentaire de l’incipit de Bel-Ami, avec introduction et conclusion rédigées, Maupassant, 1885. Selon Jacques Vassevière, le commentaire conserve les faveurs des professeurs de français, par rapport à la dissertation, en raison de cette double exigence de méthode[9]. La dissertation l’emporte sur les descriptions et narrations, les discours et les commentaires. Le commentaire consiste en l'explication d'un texte, pouvant appartenir à n'importe quel genre (théâtre, poésie, roman, article de presse, etc. Sur ce point, les exercices du commentaire et du résumé relèvent du même genre, car ils réalisent la même activité[14]. (phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction). (conclusion en trois parties avec la reprise des conclusions des parties, la réponse à la problématique, et l’ouverture). Puis, c'est par la consigne de la circulaire de 1983 que le terme « commentaire composé » apparaît pour la première fois. Selon Marcelle Dietrich, l'« explication de texte par repérage » permet de réunir ces deux démarches, analytiques et synthétiques, ce qui offre une approche authentique du texte[J 1]. L'étude des figures de style propres au rythme poétique : allitérations, assonances notamment, parmi les figures au programme. Cette évolution est à mettre en parallèle avec celle de la pratique de la lecture dans le système français, pratique remodelée depuis 1969 également[33]. permet de relier le texte à un genre et un courant littéraire au programme[G 5]. Cependant, c'est « dès 1970 que le commentaire est séparé du résumé, sans explication particulière de cette scission ». : verbes d’action au passé simple (temps de l’action brève, délimitée), « sortit », « parvint », « s’arrêta »…. 433 Followers, 2 Following, 140 Posts - See Instagram photos and videos from @lampeetlumiere.fr L'étude des points de vue de la focalisation permet de montrer comment l'auteur (ou le narrateur) s'implique et dynamise son texte. La compréhension du texte, par une lecture attentive et analytique, « fondée sur la rigueur et la rationalité d'une observation positive », est centrale dans l'épreuve. Enfin, il permet de mettre en œuvre les capacités tant écrites que de communication (lors de l'épreuve orale surtout) faisant partie du « socle commun de connaissances et de compétences »[I 2]. Grand, bien fait, blond, d’un blond châtain vaguement roussi, avec une moustache retroussée, qui semblait mousser sur sa lèvre, des yeux bleus, clairs, troués d’une pupille toute petite, des cheveux frisés naturellement, séparés par une raie au milieu du crâne, il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaires. Trois jours après sa défaite à Toulouse (défaite 3-2), le Clermont Foot a relevé la tête ce mardi. Yves Bonnefoy (Tours 1923-Paris 2016) Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses. L'épreuve évalue également la capacité personnelle de l'élève à organiser, structurer et expliquer son analyse du texte, tout en cernant les enjeux que celui-ci pose. L'épreuve scolaire se fonde sur cette nouvelle approche épistémologique, permise par Lanson[2]. L'oral s'organise autour de la question posée par l'examinateur et qui permet à l'élève d'orienter son axe de lecture[F 2003 3]. Passé mythifié et valorisé de « Ce héros » (v.21) qui va jusque « chez les morts » (v.12) mais passé inquiétant dâun fils qui nâa pas suivi les conseils paternels (voir encore la périphrase « la mer qui vit tomber Icare » au v.14) Cette fable est une réadaptation d'une fable d'Esope (fabuliste du VIIème-VIème siècle av.