Des poètes débutants ou médiocres provoquent le « vieux lion » de manière à susciter de sa part une réaction, synonyme de publicité et de reconnaissance parmi les auteurs de l’époque [1]. C’est une première humiliation infligée par le satiriste à l’orgueil humain. Être en conflit public avec lui devient même à la fin du XVIIe siècle un privilège et un honneur. Ce qui le conforte dans son obstination, c’est l’impunité que Louis XIV lui assure : « Et veut-on qu’un Prince qui a tant de qualitez commune avec Auguste soit moins dégoûté que lui des méchans livres, et plus rigoureux envers ceux qui les blâment [56] ? des "Oeuvres diverses" de 1674, avec les satires VII,VIII et IX. Autour de la Satire X de Boileau (1694) : réponses, apologies et critiques (avec extraits des textes suivants : Dialogue ou Satire X du Sieur D*** [Boileau-Despréaux (1636 1711)] ; L’Apologie des femmes. So ließ er sich noch vor dem Ende seiner Schulzeit im Collège de Be… Une telle prise de position signait en fait l’arrêt de mort de ce genre littéraire. Réduite à la République des Lettres, la satire boilévienne devient acceptable et inoffensive, puisqu’elle est justifiée par un idéal poétique. À M. de Valincour, Secrétaire Général de la Marine et des Commandements de Monseigneur le Comte … Il ne se comporte pas en chrétien charitable [31] . Il suscite la verve d’ennemis innombrables qui souvent usent du genre lucilien pour lui répliquer et le dénigrer. / On sera ridicule, et je n’oserai rire ! L’homme de la nature est le chef et le roi : Bois, prés, champs, animaux, tout est pour son usage, Et lui seul a, dis-tu, la raison en partage. Conjugué à la crainte du déshonneur et de l’infamie, le rire prend la forme sociale et anthropologique du ridicule. Versailles sous le sceau de la satire – Boileau, Satire XI Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles – www.chateauversailles.fr Secteur éducatif - RP 834 - 78008 Versailles Cedex 01 30 83 78 00 – activites.educatives@chateauversailles.fr Versailles sous le sceau de la satire Boileau, Satire IX, extraits » Ce constat approfondit l’accusation d’avoir perverti la satire véritable en la tirant du côté de la colère juvénalienne au lieu de la cantonner dans la raillerie bienveillante et spirituelle à la manière d’Horace, le vrai modèle du genre pour les critiques du XVIIe siècle [40]. Boileau compare d’abord l’homme à l’animal sur le plan de la sagesse. Pour prévenir les L’animal qui ouvre cette série de duels avec l’homme est la fourmi. La parrêsia satirique, comme la parrêsia philosophique de Socrate et de Diogène, est « une pratique qui trouve dans la critique de l’illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité [76] » ; elle est aussi affirmation d’un sujet libre et autonome, capable de détacher son jugement des formes traditionnelles de l’autorité. Jamais on n’a converti un ennemi avec une satire ! Nous nous intéresserons dans cet article à une œuvre de Boileau comparant les mérites respectifs des animaux et des êtres humains. Ces trois pamphlets sont publiés sans précision de lieu, de date ni d’éditeur. À cet argument, Boileau répond dans les vers suivants : « Il est vrai. En fait Boileau cantonne ses attaques ad hominem aux poètes. … Mais à partir du procès de Théophile de Viau, qui commence en 1623, elle sent le soufre. Er war ein kränklicher Junge, den eine ungeschickte Entfernung von Blasensteinen zudem impotent machte. 24Une fois publiées les sept satires du recueil de 1666, Boileau passa le restant de sa vie à se justifier et à se défendre contre ceux qu’il agresse [54]. Que jamais, en plein jour, ne fut l’Abbé de Pure. Or les questions posées par le dire vrai de la satire illustrent parfaitement les problèmes qu’il analyse. Satire 8 de la Bruyère Introduction : - satire écrite par Nicolas Boileau, qui s’inspire directement d’Horace et Juvénal Les satires de Boileau restent un ensemble en perpétuel mouvement, Boileau en écrira tout au long de sa carrière. Le duc de Montausier, protecteur et ami de Chapelain, ne décolère pas contre le poète qu’il veut envoyer « aux galères [44] ». S'inspirant avant tout de Lucilius (IIe siècle av. Exemple unique de cannibalisme littéraire ! ». Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire. Versailles sous le sceau de la satire – Boileau, Satire XI Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles – www.chateauversailles.fr Secteur éducatif - RP 834 - 78008 Versailles Cedex 01 30 83 78 Laquais : valets, serviteurs. / Mes vers comme un torrent, coulent sur le papier. Surtout il faut bien se garder d’enseigner le vice sous pretexte de le reprendre, comme ont fait quelques Docteurs peu sçavans dans la veine morale. … Corriger le poème. Vous avez été déconnecté car votre compte est utilisé à partir d'un autre appareil. Bref la satire nominale ne lui semble d’aucune utilité. 28La Querelle des Satires pose la question de la possibilité de dire ce qu’on pense être la vérité dans un environnement qui n’est pas prêt à l’entendre par peur et lâcheté, par paresse ou par habitude du mensonge et de la flatterie. L’homme au contraire est dépeint en ces termes par le satiriste : « Mais l’homme, sans arrêt, dans sa course insensée, Voltige incessamment de pensée en pensée. ». Jeune, peu connu, vivant encore dans l’ombre de son frère Gilles, le poète voulut faire une irruption fracassante dans la République des Lettres. 25Il s’obstinait, car il rêvait de faire du genre lucilien une sorte de tribunal moral et littéraire, garanti par l’autorité du Prince. On rampe dans la fange avec l’Abbé de Pure ? Boileau, Satire X, Tadieu et sa femme Le 02/03/2010 à 13:00 par Clément Solym 0 Réactions | 0 Partages Il ne se comporte pas en chrétien charitable [31]. Le choix n’est évidemment pas anodin, puisqu’il s’agit d’un animal minuscule et en apparence indigne d’être comparé à l’homme. Il apparaît comme le satirique français par excellence au côté de Mathurin Régnier. Continuons la semaine avec un extrait de l’œuvre de Nicolas Boileau (1636-1711). 3 S’il ne sent point du Ciel l’influence secrète, 4 Si son astre en naissant ne l’a ». Sur le plan moral, Boileau confond satire et médisance, satire et insulte, colère et honnête raillerie . des "Oeuvres diverses" de 1674, avec les satires VII,VIII et IX. Il ne songe qu’à faire scandale, animé par « la Phrénésie de la médisance [32] », d’autant plus aiguë qu’il refuse d’être poli et civilisé par les femmes [33]. 23 octobre 2020 Ce roi des animaux, combien a-t-il de rois ? A partir de ce rapide parcours à travers l’histoire de la satire, nous pouvons dégager les principes de la satire lucilienne telle que Boileau la pratique et, de l’aveu des contemporains en France et en Angleterre, la porte à son point de perfection. Mit anderthalb Jahren verlor er seine Mutter. Il scandalise par sa pratique violente de la satire nominale, avec pour effet majeur de transformer son propre nom de Boileau-Despréaux en objet d’un grand nombre de discours critiques, puis en garant incontournable de la vérité en matière poétique. Une dernière spécificité de l’homme est mise en avant par le docteur : la capacité de l’homme à acquérir des connaissances scientifiques et à se gouverner par la raison. Encore inconnu dans la République des lettres, Boileau publie en 1666 des satires qui attaquent nommément les écrivains de l’époque les plus solidement reconnus par les institutions du Royaume. La parrêsia, « c’est le libre courage par lequel on se lie soi-même dans l’acte de dire-vrai », « c’est l’éthique du dire-vrai dans son acte risqué et libre [69] ». Jacques de Coras est ainsi caricaturé par deux vers qui pulvérisent sa production épique ; il ne s’en remettra jamais : « Le Jonas inconnu sèche dans la poussière ; / Le David imprimé n’a point vu la lumière [27]. Un Poëte qui n’a jamais que médit est-il juge. Une première raillerie de Boileau consiste à rappeler qu’il existe des animaux qui le surpassent largement sur le plan physique. Il échoue à renouveler la figure du satirique, dont il précipite au contraire la chute, mais il s’impose comme législateur du Parnasse et fait émerger la figure du critique littéraire au sens moderne. La publication de la Satire X contre les femmes s’accompagne dès sa parution en 1694 d’une avalanche de réactions. Ma plume pour rimer trouve l’Abbé de Pure. Sans Boileau et Molière, qui parlerait encore de Charles Cotin [2] ! Pratiquée par les philosophes, à l’instar de Socrate, de Diogène le Cynique ou de Platon, y compris devant les puissants, la parrêsia est « un dire-vrai irruptif, un dire-vrai qui fait fracture et qui ouvre le risque [67] » ; elle s’oppose à la rhétorique, qui n’est qu’une techné disposant les éléments du discours de manière à persuader du vrai comme du faux. Ce « docteur », contradicteur imaginaire de Boileau, attribue donc deux importantes qualités à l’homme : l’une, tirée de l’enseignement biblique, est qu’il serait le maître de la terre ; l’autre, plutôt tirée de l’enseignement philosophique, est qu’il serait le seul à posséder la raison. Ce n'est pas tout encor, les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, 10 Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure . Analyse des textes « La cour du lion » de Jean de la Fontaine et « Les Satires » de Nicolas Boileau. Bruno Bonnefoy. Or « il faut estre d’une fort haute naissance, d’une authorité encore plus grande, d’une expérience consommée, d’une réputation entiere pour se hazarder genereusement de mettre la reforme par tout, et pour se persuader d’en pouvoir estre crû sur parole [62] ». La licence poétique, dont les bornes ont été strictement délimitées au moment du procès de Théophile de manière à prévenir toute remise en question du pouvoir politique et religieux, est maintenue dans le domaine de la critique littéraire avec des accès de violence qui demeurent verbaux : aucun des protagonistes engagé dans la Querelle des Satires ne court vraiment de risque concernant sa personne ou sa vie, à la différence de Théophile et de Voltaire [71]. Boileau, poète du XVIIe siècle contemporain de Molière et La Fontaine, est principalement connu pour son art poétique définissant les règles de la poésie classique, œuvre où l’on trouve les célèbres vers : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. La représentation d’une femme séductrice est également présente dans les satires de Boileau. La plupart des humanistes et des poètes considèrent que la satire en vers est légitime, mais à la condition de rester anonyme et générale. Dans la parrêsia, « le sujet engage ce qu’il pense dans ce qu’il dit », « il atteste la vérité de ce qu’il pense dans l’énonciation de ce qu’il dit », il « fait valoir sa propre liberté d’individu qui parle [68] ». La formule constitue évidemment un paradoxe et une provocation. L’abbé de Pure fait ainsi les frais d’épigrammes cinglantes [26] : 13Le poète nommé est crucifié en quelques formules courtes et péremptoires destinées à frapper les esprits et à s’incruster dans les mémoires. :). Il demeure dans un espace public limité, où la mise en cause personnelle est censée relever seulement de considérations esthétiques. Boileau lui aussi prend son temps pour écrire son poème. Cette forme littéraire, réinventée par les humanistes de la Renaissance, à travers les éditions des grands poètes romains et les traités de poétique, a connu son apogée sous Henri IV et Marie de Médicis, avec des poètes comme Mathurin Régnier ou Thomas Sonnet de Courval. Boileau fait alors l’inventaire de ses vices pour prouver la supériorité de l’animal sur l’homme : l’homme est inconstant, soumis à ses passions, immoral et faussement savant. Boileau est un auteur français né en 1636 et décédé en 1711. Elle revêt une allure punitive. Sans jamais prendre en considération le divertissement littéraire qu’elles peuvent causer et encore moins leurs prétentions à s’ériger en censure et en tribunal, Bayle s’attaque à la « démangeaison insurmontable de publier des Satires [48] ». Il ne faut pas desesperer son prochain comme firent ces anciens Poëtes, qui obligerent leurs adversaires à se pendre. » Pour beaucoup même, la violence que la satire déclenche doit se retourner contre son auteur. Et de fait, puisque l’Histoire a fait de Boileau une autorité littéraire à l’égal de ses amis Molière et Racine, beaucoup de poètes du XVIIe siècle ne nous sont connus que par l’invective qu’il leur adresse dans les Satires, les Épîtres ou L’Art poétique. La Satire VIII est construire sous la forme d’un dialogue entre Boileau et un théologien. Les argumentaires de ses ennemis nous permettent de prendre la mesure des enjeux de la querelle suscitée par ses coups de boutoir et les éditions successives de ses œuvres. Enfin, bornant le cours de tes galanteries, Alcippe, il est donc vrai, dans peu tu te maries. Sa réussite est immense : il travaille auprès du Prince ; il accroît le pouvoir de contrôle et de réformation par les mœurs ; il devient la conscience littéraire de son époque. À l’inverse de la fourmi, donc, l’homme moyen se caractérise par son extrême inconstance. Et de fait avant d’être adoubé par Louis XIV, qui le prend à son service, et par l’Académie, Boileau ne fonde ses jugements de valeur que sur l’immédiateté de son rire et sur la violence de son indignation : « Et je serai le seul qui ne pourrai rien dire ! Avec les armes de la rhétorique judiciaire et dans une longue tradition qui fait d’elle un passe-temps de magistrats, Boileau érige la satire en juridiction, en censure au sens latin : à Rome, le censeur dressait la liste des citoyens, mais il était aussi chargé de noter d’infamie ceux qui souillent l’idéal de l’optimus vir. Jacques de Coras, moqué pour deux épopées, Jonas ou Ninive pénitente (1663) et David ou la Vertu couronnée (1665) [11], rédige Le Satirique berné [12]. 1. La juridiction satirique, fondée sur les mœurs et le bon goût, conforte des normes implicites et non-codifiées, à la différence de la loi. Parfois la cible n’est pas nommée, mais elle est clairement identifiée à l’époque par ses œuvres ou par son style. ». Attaques et réponses se succèdent et constituent alors une nouvelle querelle littéraire. Boileau, Satire VIII. Elles illustrent à ses yeux l’une des plaies de la vie publique des États : la facilité de s’en prendre à l’honneur et à la réputation des individus. (2) Bussi, dans son Histoire galante, raconte beaucoup de galanteries très-criminelles de dames mariées de la cour. Il ne songe qu’à faire scandale, animé par « la Phrénésie de la médisance [32] », d’autant plus aiguë qu’il refuse d’être poli et civilisé par les femmes [33] . 2 Une telle hypothèse d’un déplacement des limites de l’acceptabilité du discours pro-« janséniste » 3 Pour une analyse des équivoques de l’Epître XII, cf. Boileau, Satire X, Tadieu et sa femme. Mais la stratégie principale de Boileau pour contrer cette idée suit une autre voie, que résument parfaitement les quatre vers suivants : « Ce maître prétendu qui leur donne des lois. J.-C.), Horace renouvelle pourtant le genre dont il limite la crudité et exclut la satire politique, trop délicate dans la période troublée de la fin des guerres civiles. 3C’est pourquoi entre la Querelle du Cid, celle de L’École des femmes, celle des deux Phèdre et celle des Anciens et des Modernes, il faut faire toute sa place à la Querelle des Satires de Boileau, qui d’ailleurs prit part à des degrés divers à toutes les autres querelles. Il fait le tri entre ceux qu’il juge les bons et les mauvais poètes, culbutant sans ménagement nombre d’écrivains qui pensaient pouvoir jouir d’une notoriété tranquille, honorable et sempiternelle. Vous nâêtes actuellement pas connecté(e) en institution. Prob: En quoi ce texte est-il une parodie d’épopée ? Boileau s’attaque ensuite à l’idée théologique, exposée par le docteur en introduction, selon laquelle l’homme serait le maître de la planète et des animaux. le 16/09 Analyse des textes « La cour du lion » de Jean de la Fontaine et « Les Satires » de Nicolas Boileau. Dans la deuxième partie du XVIIème siècle, un grand nombre d’auteurs essaye de se démarquer auprès du grand public, en se penchant sur les critiques de la cour ou … Les Grecs appellent parrêsia cette liberté de dire-vrai, en dépit de la peur, voire de la mort, notamment en face du tyran. Cotin, à bout d’arguments, conclut l’un de ses pamphlets par ces paroles vengeresses : « Le destin de ces frenetiques / Que l’on appelle Satyriques, / C’est de mourir le cou cassé, / Et vivre le coude percé [45]. Sur la satire de Boileau contre les femmes Menacé d’un écrit fatal à son empire, L’Amour, deppuis dix ans, a le cœur affligé ; Elle paraît enfin cette froide satire : Amour, consolez-vous, le … Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 249 000 autres dissertation. - Rééd. 1 Nicolas Boileau L’Art poétique (1674) Chant I 1 C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur 2 Pense de l’art des vers atteindre la hauteur. Il s’agit de sa Satire II dédicacée à M. de Molière. L’analyse devait tenir compte du contexte et de l’œuvre dont était tirée la citation. dans l'éd. (2) Bussi, dans son Histoire galante, raconte beaucoup de galanteries très-criminelles de dames mariées de la cour. Engagé pour l'égalité des chances aux concours, Major-Prépa est le seul site indépendant créé par des étudiants en école qui vous propose du contenu 100% gratuit et qui n'a rien à vous vendre ! Les Latins traduisent le terme par licentia [65]. L’ambition, l’amour, l’avarice ou la haine, Tiennent comme un forçat son esprit à la chaîne. Il importe donc à la puissance publique de réprimer « l’audace des Ecrivains satiriques », car ils sont animés par « l’esprit de médisance et de vengeance [52] ». [46] Tout conspire à la fois à troubler mon … Poète, traducteur, polémiste et théoricien de la littérature, il fut considéré en son temps et par la postérité comme le législateur ou le « Régent du Parnasse [1] » pour son « intransigeance passionnée [2] ». Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux, est un homme de lettres français du Grand Siècle, né le 1 er novembre 1636 à Paris et mort dans la même ville le 13 mars 1711. Paris, J. Ribou, 1669. Mais pourtant sans lois et sans police. Ce document a été mis à jour le 05/07/2010 2Après 1666, toute satire classique en vers prendra Boileau pour référence ou pour cible. 4Contrairement aux apparences, le recueil de satires publié par Boileau en 1666 ne marque pas un renouveau du genre, mais plutôt son déclin, voire sa mort.