Les données paléogéographiques suggèrent ainsi que cette époque est caractérisée par un fragile équilibre entre fécondité (favorisée par la sédentarisation qui diminue le stress maternel de transport des enfants et l'aménorrhée de lactation, tout en permettant une meilleure allocation de la dépense énergétique à l'allaitement)[11] et mortalité, l'hypothèse prévalente depuis la seconde moitié du XXe siècle étant l'existence d'une crise de mortalité liée à l'alimentation, aux guerres et aux épidémies[12]. Les gourmets recherchent l’harmonie des saveurs, l’opposition des textures. Les questionnements sur la place de la cuisine comme outil éducatif dans le PNNS et le Programme national pour l’alimentation (PNA) nous amènent à nous pencher sur l’implication du médecin contemporain, comparativement à ses confrères du Moyen Âge. Des principes et préceptes pour conduire sa maison et son ménage. Auguste Escoffier va codifier, dans son Guide culinaire, ses recherches des goûts naturels et propres à chaque aliment ; les grands cuisiniers sont de plus en plus nombreux et les livres de cuisine se multiplient. « Série Histoire ancienne et médiévale », 1997, 424 p. (ISBN 978-2859443191). L’agriculture et les récoltes aléatoires, les échanges qui se mettaient en place, les mentalités poussaient les hommes « à manger pour vivre et non pas vivre pour manger ». Le sucré et le salé ne sont pas séparés au cours du repas, contrairement à l'époque moderne où le sucré arrive principalement au moment du dessert. On peut donc parler de régression alimentaire et culinaire. Les comportements alimentaires sont conditionnés par les ressources et le climat mais, dès cette époque, ils résultent également de choix culturels[note 3]. B. Laurioux, Une Histoire culinaire du Moyen Âge, Paris, 2005 (Sciences, techniques et civilis ; 7 B. Laurioux, Les Livres de cuisine médiévaux, Turnhout,1997 (Typologie des sources du Moyen Âge oc ; 5 La cuisine peut être entendue comme l’ensemble des techniques visant à rendre les aliments consommables – et j’ajouterais : agréables au goût. Serge Volper, Une histoire des plantes coloniales. This collection of Laurioux's essays, articles and conference papers, most of them published between 1985 and 2002, form a coherent group because they deal with recurring and overlapping themes. Et cela plaisait tellement, qu’au Moyen Âge, cette tradition perdure. Mais l'on découvre les pâtes au IXe siècle. On y voit par exemple se développer, entre Moyen Age et Renaissance, le thème du voyage gastronomique, qui démontre, ainsi que l’explique Nathalie Héraud, la fixation de stéréotypes régionaux comme le désir naissant de l’exotisme culinaire. Au XVIIIème, l’apparition de la culture de la pomme de terre offre une nourriture pratique et économique pour le porc. On y lira avec plaisir des contributions témoignant de l’inusable vitalité de l’histoire de la sexualité, mais aussi de l’histoire sociale des goûts culinaires. Le passé des cucurbitacés. Maguelonne Toussaint-Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise du Moyen-âge à nos jours, Albin Michel, 2001, 291 p. (ISBN 978-2226117021). pour qualifier pillage et destruction, ou le mot gothique qui désigne à la fois un style architectural médiéval et un mouvement culturel (musical et architectural), sans rapport avec le peuple des Goths. Autour du De honesta voluptate de Platina (Food, humanism and society in Rome in the middle of the fifteenth century. La cuisine médiévale préfère les viandes grillées ou cuites en sauce, parfumées d'épices, alors que la cuisine romaine antique réserve une grande place aux fruits et légumes, et aux herbes aromatiques. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Apparition des mousses pour les femmes. Le pain faisait partie des aliments de base. Les archéologues ont pu déterminer que le mode de vie des chasseurs-cueilleurs nomades est fondé sur plusieurs stratégies alimentaires[1],[2],[3] : chasse opportuniste ou ciblée (avec différents modèles cynégétiques)[4],[5], saisonnière ou annuelle, chasse individuelle, en petits groupes (chasse de rencontre)[note 2] ou en groupes importants pour les grands troupeaux d'herbivores (chasse en masse bœufs, bisons, chevaux, rennes), la pêche et la cueillette personnelle ou collective, de ressources terrestres (mousses, lichens, racines, fruits, céréales sauvages…) ou aquatiques (ramassage d'oursins, de crustacés — crabe, pouce-pied, balane —, mais aussi de mollusques de roche — bigorneau, patelle, bernique, moule — ou de sable — clovisse, couteau, témoins de l'alimentation du quotidien de certaines populations côtières, mais aussi de banquets ou de dépôts rituels comme en attestent les amas coquilliers, emblème du Mésolithique)[6]. Naissance des ancêtres des fonds : les jus et coulis. Au XIIIème, le donjon de bois a été remplacé par un donjon de pierres, tour Sud-Ouest du Château actuel et dite Tour Boniface. Non seulement, on va manger dans des restaurants aux spécialités culinaires étrangères, et plus ou moins exotiques, on va même jusqu'à les imiter chez soi. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Apparition des ragoûts et des sauces plus élaborées : liaison au pain, à la farine, aux jaunes d'œufs, mais également utilisation de la technique de la réduction et du roux. Ces deux notions nouent la gerbe d’hommages que ses collègues et amis ont rassemblés dans un volume collectif très riche et très réussi. On découvre des pâtisseries, venues d'Italie, des gelées, des massepains, des pains d'épices et le nougat. L'addition, même en petite quantité, de produits changeant de façon importante le goût et la conservation des aliments est une étape importante dans l'évolution alimentaire et l'histoire de la cuisine. Cet ouvrage devait servir à sa jeune femme de 15 ans afin qu’elle devienne une excellente maitresse de maison. De nos ancêtres gaulois, forts en charcuteries et en fromages, à nos jours, du Moyen-Age, maigre et épicé, au Grand Siècle aristocratique, de la Cuisine bourgeoise du XIXème, à la Nouvelle Cuisine, de découvertes en nouvelles saveurs, que de recherches, et quelle richesse historique ! Aux XIVème et Xvème siècles, la cuisine est promue au rang d’un art et les grands chefs s’imposent comme des auteurs. Des menus de dégustation sont proposés. Voyage culinaire au moyen-âge / 1 – Les cucurbitacées . On mange beaucoup de gibier (libres comme les aristocrates[Quoi ?]) Historien gourmand des sensibilités et collaborateur actif de L’Histoire , Jean-Louis Flandrin 1931-2001 est l’auteur d’une oeuvre pionnière. Histoire du café : Connu depuis l'Antiquité ou le Moyen Age dans les pays arabes, appelé boun puis qahwa, le café arrive en Europe au 16e siècle. Le château de Blois, déjà toute une histoire au Moyen âge Titre Publié le 23/08/2020 à 04:25 | Mis à jour le 23/08/2020 à 04:25 Marco Polo (1254-1324) découvre la route des Indes et favorise le commerce des épices. Du cacao à la vanille, Quae, 2011, 141 p. (ISBN 978-2-7592-1030-5 et 2-7592-1030-8, lire en ligne). Une histoire culinaire susceptible de mieux nous faire cerner ce qu’est le Moyen Age, dans ses hiérarchies, sa géographie et sa chronologie. Ces facteurs ont probablement joué un rôle dans la diminution croissante de la taille des hommes du Néolithique, de plus de 10 cm[9], phénomène lié en partie à cause de changements génétiques lorsqu'ils se sont adaptés au réchauffement climatique, mais aussi à leur alimentation : graines des céréales cultivées riches en lectines et en acide phytique, baisse de l'apport protidique animal (liée à la diminution de la chasse au gros gibier et la consommation d'animaux d'élevage plus gras), agressions nutritionnelles (disettes et famines, conséquences des aléas climatiques sur les monocultures et des divers conflits), plus grande exposition aux épidémies (favorisées par la sédentarisation et les carences protéiques)[10]. Alexandre Dumas (1802-1870), fin gourmet, est l'auteur d'un Grand dictionnaire de cuisine. De petits groupes de chasseurs partaient régulièrement (mais pas forcément quotidiennement) et s'attaquaient à des gibiers variés, selon les rencontres », « L'acte alimentaire fut autant un facteur d'. Plus récemment, on assiste surtout à un mélange assez surprenant de toutes les cuisines du monde. Il nous fait découvrir l'histoire de la cuisine qui se confond avec celle de l'humanité et les techniques culinaires et pratiques de table, en France du Moyen-Age à nos jours. —, Une histoire culinaire du Moyen Âge, Paris, Honoré Champion, coll. L'alimentation de l'homme préhistorique recouvre des réalités alimentaires très différentes car elle traverse des milliers d'années. Les sauces sont acides et épicées (verjus), liées aux jaunes d’œufs ou au pain trempé, et on utilise le sucre et le miel comme édulcorants. Moyen Âge Article détaillé : Cuisine médiévale . 7 B. Laurioux, Les Livres de cuisine médiévaux, Turnhout,1997 (Typologie des sources du Moyen Âge occidental, 77). Une histoire culinaire du Moyen âge (A culinary history of the Middle Ages), Paris : H. Champion, 2005; Gastronomie, humanisme et société à Rome au milieu du XVe siècle. Grâce à une excellente connaissance de la flore et de la faune, il consomme selon Claude Bourguignon, 10 000 espèces animales et végétales[7]. La cuisine médiévale est à l’honneur au château de Chillon. Et cela plaisait tellement, qu’au Moyen Âge, cette tradition perdure. Cette tour, entourée d'une palissade de rondins, comportait une cave et un étage non voûté auquel on accédait au moyen d'une échelle. L'histoire de l'art culinaire remonte à la Préhistoire. inscrite dans une histoire longue, multiforme et multiculturelle des pratiques diplomatiques. La sédentarisation offre la possibilité de diversifier les modes de stockage et de cuisson, grâce à l'utilisation d'ustensiles de cuisson (pierres plates, outres en cuir, poteries) limitant le risque de brûler les aliments. SAVEURS HISTOIRE Voyage culinaire au Moyen Age. Découverte de l'appertisation en 1795 et naissance de l'industrie agro-alimentaire et industrielle. Or, à ses yeux, le Moyen Âge, concernant les phénomènes de subjectivisation et de direction de conscience qui le retiennent pour son Histoire de la sexualité, est caractérisé par une « continuité absolument extraordinaire62 », depuis les Pères grecs jusqu’au XVII e siècle en passant par saint Benoît. Découvrez et achetez Une histoire culinaire du Moyen âge - Bruno Laurioux - Honoré Champion sur www.librairiedialogues.fr Livres et pratiques culinaires à la fin du Moyen Âge, Publications de la Sorbonne, coll. L'histoire de la culture des céréales et de la domestication primaire et secondaire sont des éléments majeurs de l'histoire alimentaire mondiale, lorsque l'homme se met à transformer ces plantes cultivées en farine pour en faire des galettes, et à exploiter les animaux. [Quoi ?]. Le sel, en particulier, joue un rôle primordial pour la conservation des aliments, notamment à partir de l'émergence des premières villes à la fin de la Préhistoire[8]. Il existe deux ouvrages de référence en matière de cuisine médiévale au XIV è siècle : Le Mesnagier de Parisa été écrit en 1393 par un magistrat parisien. La France devient alors le premier producteur en Europe. Maguelonne Toussaint-Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise du Moyen-âge à nos jours, Albin Michel, 2001, 291 p. (ISBN 978-2226117021). Chasse de poursuite à pied ou à monture, chasse d'approche, chasse à l', TPE : cuisine moléculaire | la cantine moléculaire, cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe, Digitalisat der Sächsischen Landesbibliothek- Staats- und Universitätsbibliothek, Histoire de l'Alimentation - Repères chronologiques, Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation, Une histoire des cuisines à travers le monde (France Culture), Histoire de l'Alimentation sur FoodPlanet, Vidéos de l’Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_l%27art_culinaire&oldid=178414734, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article manquant de références depuis septembre 2008, Article manquant de références/Liste complète, Portail:Alimentation et gastronomie/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, prélèvement d'une partie consommable d'une, broyage à la main, avec un outil (et non pas seulement avec les. Les recettes de cuisine médiévale nous ont principalement été transmises par les livres de cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe ; on peut citer le Viandier , de Guillaume Tirel , dit Taillevent (1310-1395). La première n’apporte pas seulement la fourchette dans ses bagages, mais aussi son goût pour les légumes — elle raffolait des artichauts — et les sauces. On commence à maîtriser la cuisson braisée : les viandes sont sautées avant d'être bouillies ; avantage technique et hygiénique, la viande est plus moelleuse, compense sa faible maturation et évite une dénaturation aromatique due à une importante prolifération microbienne. Les recettes de cuisine médiévale nous ont principalement été transmises par les livres de cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe ; on peut citer le Viandier, de Guillaume Tirel, dit Taillevent (1310-1395). Au fur et à mesure des années, les fastes et les goûts se simplifient, s’affinent. Ou comment la cuisine est devenue gastronomie en France. La domestication du feu est une grande étape car elle marque l'invention de la cuisine proprement dite, la chaleur du feu permettant de cuire des aliments, une opération essentielle en cuisine[8]. Ces tendances s’accentuent au XXe siècle. On ne se sert pas de matière grasse car elle fixe trop les arômes volatils. En 1980, la cuisine moléculaire est inventée par les physiciens Hervé This et Nicholas Kurti. Le goût pour les cuisines et les saveurs d’ailleurs est accentué par l'importation de fruits exotiques. Charles Monselet, créateur du premier journal gastronomique Le Gourmet. La truffe dans la littérature culinaire à travers les siècles : texte d'une conférence. Découverte du sucre de betterave, de la margarine et des fruits exotiques. Eur 65). B. Laurioux, Une Histoire culinaire du Moyen Âge, Paris, 2005 (Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à l’aube des Lumières, 8), p. 9-34. En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez À la fin du XXe siècle, les règles d'hygiène alimentaire deviennent notablement plus strictes. On en retrouve les occurrences aussi bien chez les rois numides, dans les banquets de départ en croisade au Moyen Âge, à la cour de l’Empereur de Chine Historien gourmand des sensibilités et collaborateur actif de L’Histoire , Jean-Louis Flandrin 1931-2001 est l’auteur d’une oeuvre pionnière. Enfin, le miel, produit dans des ruches de terre, entrait dans la composition des desserts et de nombreux remèdes. L'influence italienne s'installe grâce à l'union de Henri II avec Catherine de Médicis (1519-1589) et de celle de Henri IV avec Marie de Médicis. Avec les croisades, l'Occident connaît une première révolution alimentaire avec l'introduction de fruits et de légumes orientaux : échalote, abricots, orange et de nouveaux produits, comme le sucre candi. « Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à … Le concept d’une médecine culinaire au Moyen Âge. Le mariage devient donc un sacrement qui repose sur quatre piliers centraux : indi… Notamment à partir de la vague de la Nouvelle cuisine, dans les années 1970, la présentation des assiettes prend plus d'importance, ainsi que la qualité et le raffinement des mets. La Renaissance connait une nouvelle cuisine ; les livres de cuisine se font de plus en plus nombreux qui préconisent l’abandon de l’utilisation excessive des épices pour une recherche du goût réel des aliments. Peu de légumes, abondance d’épices, mais absolument pas pour masquer le goût des viandes avariées[note 4],[14]. Prédominance de la pensée alchimique : il y a recherche des sucs vitaux, de la sauce parfaite. Le Viandieraurait été écrit par Gu… Du cacao à la vanille, Quae, 2011, 141 p. (ISBN 978-2-7592-1030-5 et 2-7592-1030-8, lire en ligne). Serge Volper, Une histoire des plantes coloniales. Les premiers, chargés d'assurer la spiritualité de la société doivent rester célibataires, tandis que les seconds veillent à la reproduction biologique de l'espèce et doivent se marier selon des règles de plus en plus strictes identiques pour tous. Les recettes de cuisine médiévale nous ont principalement été transmises par les livres de cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe ; on peut citer le Viandier, de Guillaume Tirel, dit Taillevent (1310-1395). Au moyen-âge, dans les campagnes, chaque famille a son cochon. 6 Cf. Des conseils afin qu’elle soit docile et entièrement soumise à son époux. Des premiers recueils de recettes du Moyen Âge aux discours des grands gastronomes qui font et défont les réputations, Patrick Rambourg raconte comment la cuisine française a conquis ses lettres de noblesse. Toute la première partie du Moyen Âge, c'est-à-dire jusqu'au XII ème siècle, n'est faite dans les campagnes que d'insécurité alimentaire, due aux ravages des invasions successives (Huns, Francs, Arabes, Normands), aux pillages et aux famines qui les accompagnent. Apparaît aussi un nouvel ordre de service qui subsistera longtemps : les fruits sont servis en entrée, puis viennent les bouillis, les rôts et viandes, puis les desserts. Jamais on n'a eu accès à une telle variété d'aliments. Les sources écrites de l’Antiquité nous montrent que les premiers siècles de notre histoire étaient marqués par la frugalité et la modération. On a retrouvé près d'une vingtaine de sortes de pains de formes et de compositions diverses. « La diminution significative de l'usure dentaire au milieu du, « à manger pour vivre et non pas vivre pour manger », « La diversité des assemblages faunistiques et les courbes d'âge des animaux abattus indiquent que la chasse portait sur des animaux isolés, capturés au jour le jour, plutôt que sur des troupeau entiers, abattus en masse. On voit l'apparition des fourneaux et des tables pour dresser les mets (XIIIe siècle) et la multiplication du matériel de cuisine (poêles, caquerolles, poêlons, cocasses, tourtières). Enfin, la cuisine de l'Europe médiévale est une cuisine sans tomate, ni pomme de terre ; on ne connaît pas non plus le maïs, le piment, le poivron, la dinde, le cacao, la vanille, l'ananas… qui n'arrivent d'Amérique qu'après Christophe Colomb (1451-1506). Le boucher s'occupe des viandes, le tripier, des abats, le traiteur prépare des ragoûts. Posté il y a 6 ans par Patrick Rossi. L'utilisation de miel, de pignons, de la friture, du vin, de nombreux légumes, d'huile d'olive, de fromage, de pudding, d'omelettes sucrée et salée, du garum (sauce à base de poissons), fruits, viandes et épices venus de toute la zone d'influence de l'Empire, et même de plus loin, contribua à étendre la gamme de plats. « La diminution significative de l'usure dentaire au milieu du IIIe millénaire suggère des changements dans le mode de préparation des aliments (cuisson bouillie), plus mous et moins abrasifs, que l'on peut attribuer à l'introduction de l'usage de la poterie dans la sphère domestique[13] ». Dans la seconde moitié du XXe siècle, les chaînes de restauration rapide profitent de cette évolution pour se répandre en quelques années dans toutes les régions du monde. Avec la sédentarisation et le développement de l'agriculture au néolithique, entre le dixième et le cinquième millénaire avant le présent, dans plusieurs foyers, dont le Proche-Orient, la Chine et la Mésoamérique, les habitudes alimentaires des hommes changent. Avant même l'apparition de l'Homme moderne, ses ancêtres, à l'instar de nombreux animaux, procèdent certainement à des opérations de préparation rudimentaire des aliments : Les recherches archéologiques relèvent une très grande diversité des modes alimentaires chez l'homme du mésolithique. Selon Paul Freedman, l'idée est présentée comme un fait par certains historiens modernes malgré le manque de preuves. La découverte du Nouveau Monde apporte sur les tables des produits jusqu'alors inconnus : tomate, maïs, chocolat, dinde, piments, haricots et pomme de terre. Les légumes du moyen-âge sont essentiellement des racines. Ils veulent, comme autrefois, être surpris et demandent aux chefs d’être de plus en plus inventifs et de respecter les produits. ... Une Histoire de l'Art culinaire et des Repas chez les peuples anciens et les modernes Un Précis des plus célèbres Praticiens, Gourmands, etc. Mise au point des premiers fourneaux à foyer. l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés. 6 Cf. Le stockage de végétaux et d'animaux permet de combiner plus systématiquement différentes sources de nutriments : des graminées qui apportent des glucides, des légumes secs qui apportent des protéines, des plantes à huile qui apportent les lipides et des chairs animales qui apportent un complément généralement beaucoup plus ponctuel en protéines, lipides (graisses), acides aminés essentiels et oligo-éléments. Hervé This, « La cuisine note à note en 12 questions souriantes », Belin, 2012. L’alimentation servait de médecine : les médecins prescrivait des aliments comme remède en cas de malaises, les herbes, le vin entraient dans la composition de diverses médecines. Naissance des corporations de métiers de bouche. Cependant, lors de la « révolution néolithique », les premières céréales cultivées ont des graines riches en lectines qui perturbent le métabolisme de la vitamine D, et en acide phytique déminéralisant, composés qui servent de défense contre les herbivores. Les épices jouent différents rôles (distinctions sociales, masquage des plats, prophylactiques). Baisse de la consommation des épices afin de respecter les goûts et saveurs des aliments. Ses chemins de traverse le menèrent de la démographie à la sexualité, de l’alimentation à la gastronomie, en un mot de l’histoire des besoins à celle des désirs et des goûts. Que ce soit dans les textes gravés sur les parois des temples et des tombeaux, ou sous forme de restes d'offrande matérielle, les Égyptiens ont laissé de nombreux témoignages de leur mode d'alimentation. Absent des recettes du Moyen Age, non admis par la religion au même titre que la consommation de viande pendant les jours maigres (six mois sur douze au-moins), le beurre triomphe enfin. Le régime alimentaire est plus varié, incluant notamment des parts plus importantes de protéines, et plus sain, les techniques de conservation (mais aussi la pasteurisation) permettent de faire diminuer sensiblement les intoxications alimentaires. Apparition des fourneaux en fonte avec foyers intérieurs ainsi que des premières cuisinières à gaz (vers 1850). On y découvre le gigantisme des banquets seigneuriaux et l’origine de traditions qui ont perduré à travers les siècles, à l’image du poisson au menu le vendredi. La langue française a gardé en souvenir le mot barbare, qui veut dire simplement étranger en grec (barbaros), les mots vandale et vandalisme (expressions qui datent du 18e siècle !) Les XIXe et XXe siècles ont été marqués par l'amélioration du régime alimentaire occidental. Le régime alimentaire égyptien était complété par du poisson, de la viande (ordinairement mouton, porc et volaille, et bœuf pour les grandes occasions), des fruits (dattes, figues, grenades, melons et raisins) et des légumes (ail, chou, concombre, fève, laitue, lentilles, oignon, poireau, petits pois et radis). Après une progression de la consommation de sucre, accompagnant une hausse des rations alimentaires, l'alimentation devient plus saine. Au XI e siècle, pour la réforme grégorienne, l'église cherche à imposer une démarcation rigide entre clercs et laïques. Cet article tente d'en retracer les grandes lignes dans la culture occidentale. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Les menus privilégiaient légumes, céréales et fromage, les viandes étaient davantage réservées aux banquets sacrificiels, publics ou privés. Les maîtres et maîtresses de maison peuvent réaliser chez eux les recettes des grands chefs, car tous signent des livres de cuisine remarquablement expliqués et illustrés. Cependant, le blé et le froment restent des aliments de base pour le commun des Romains, y compris pour l'armée. Comment ajouter mes sources ? Vous étonnerez vos invités par vos connaissances en matière culinaire si la conversation se porte sur ce sujet. Le début du XXe siècle voit la naissance de l'industrie hôtelière, notamment avec les palaces, la création du Guide Michelin, de l'académie culinaire de France et des premières écoles hôtelières (Nice, Thonon, Toulouse). La grande et la petite histoire de la table française depuis le Moyen Age jusqu\'aux années 1980. La dernière modification de cette page a été faite le 4 janvier 2021 à 16:55. Le repas médiéval ressemble plus à un buffet en plusieurs services qu'à un menu où tous les convives mangent la même chose. De plus, sa reconstitution reste un exercice difficile car les vestiges archéologiques ne reflètent qu'indirectement l'alimentation et les analyses sédimentologiques et géochimiques offrent des résultats prometteurs mais pas encore assez robustes[note 1]. Les grands banquets royaux et aristocratiques croulent sous des plats phénoménaux de venaisons et de volailles rôties et reconstituées avec poils et plumes, à l’intérieur desquelles se cachaient d’autres viandes et même des poissons. Vandales, Goths, Burgondes, Francs sont des populations germaniques qui ont voulu migrer (souvent par petits groupes) vers le sud, … cygnes, paons…. SHORTER NOTICES Une Histoire Culinaire du Moyen Age, by Bruno Laurioux (Paris: Honoré Champion, 2005; pp. Au XIVe et XVe siècle, une traduction en langue vulgaire sera largement diffusée. Augmentation des modes de cuissons : braiser, poêler…. La transgression croissante des prescriptions de l'ancienne diététique[15].